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n°18
CLUB ENTrEPrENDrE Baromètre & Tendances
Le carnet des nominations
en partenariat avec
}DANONE EAUX FRANCE
MADAME VÉRONIQUE PENCHIENATI
Véronique Penchienati est promue directeur général d'Evian Volvic World au sein de Danone Eaux, à ce poste depuis janvier 2015. Elle est ainsi en charge de la stratégie des marques Evian, Volvic, Badoit et La Salvetat, et de leur fabrication et commercialisation sur l'ensemble des marchés européens et inter- nationaux. Evian Volvic World est une global business unit au sein de la division Eaux du groupe Danone. Elle comprend les équipes Marketing centrales des marques (Acceleration units), les marchés (pays) où elles sont commercialisées ainsi que les fonctions opérations (usines, supply chain et achats) et les fonc- tions support centralisées (Finances, Qualité, Corporate affairs).
Véronique Penchienati , 48 ans, Rouen Business School (1989), a réalisé le parcours suivant :
n 2008-2014 : Danone Eaux France, directeur général.
n 2004-2008 : Danone Produits frais France, directeur général marketing.
n 2003-2004:DanoneProduitslaitiersfraisFrance,directeurmarketing.
n 2001-2003 : Danone, directeur marque globale au sein de la direction Marketing du pôle Biscuits.
n 1999-2001 : Danone, directeur marketing de LU France.
n 1990-1999 : Procter & Gamble, début de carrière à différentes responsabilités en marketing au sein
de la division Health & Beauty.
}PERNOD RICARD
MONSIEUR ALEXANDRE RICARD
Alexandre Ricard est promu président-directeur général du groupe Pernod Ricard, à ce poste depuis février 2015. Suite à la démission de Madame Danièle Ricard de ses fonctions de président du conseil d'administration et d'administrateur de la société, et à l'arrivée à échéance du mandat de directeur gé- néral de Monsieur Pierre Pringuet, ce dernier conservant ses fonctions de vice-président du conseil, ce dernier a en effet, sur recommandation du comité des nominations et de la gouvernance, pris la décision de réunir de nouveau les fonctions de président du conseil d'administration et de directeur général. Alexandre Ricard , 43 ans, Master Grande Ecole ESCP Europe (1995), MBA finance entrepreneurship de la Wharton Business School, MA in international studies de l'université de Pennsylvanie, a réalisé le par- cours suivant :
n 2012-2015 : Pernod Ricard, directeur général délégué, administrateur.
n 2011-2012 : Pernod Ricard, directeur général adjoint en charge du réseau de distribution.
n 2008-2011 : Irish Distillers (groupe Pernod Ricard, à Dublin), président-directeur général.
n 2006-2008 : Pernod Ricard Asia Duty Free (à Hong-Kong), directeur général.
n 2004-2006 : Irish Distillers (à Dublin), directeur administratif et financier.
n 2003-2004 : Pernod Ricard, en poste au sein du département Audit et Développement.
n NC-2003 : En poste chez Morgan Stanley à Londres.
n En poste chez Andersen Consulting à Paris.
n Début de carrière auprès de la Banque Indosuez à Milan.
}CAPGEMINI CONSULTING EUROPE
MONSIEUR CYRIL GARCIA
Cyril Garcia est promu directeur général monde de Capgemini Consulting, à ce poste depuis janvier 2015, en remplacement de Monsieur Xavier Hochet. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Paul Hermelin, présidentdirecteur général de Capgemini. A ce titre, il rejoint le comité exécutif du groupe dont il avait été membre lorsqu'il était directeur de la stratégie.
Cyril Garcia , 49 ans, IEP Paris (1989), a réalisé le parcours suivant :
n 2013-2015 : Capgemini Consulting, directeur général France et Espagne.
n 2010-2013 : Capgemini, directeur de la stratégie.
n 2003-2010 : Capgemini Consulting, notamment responsable du développement commercial en
France.
n 2002-2003 : Cap Gemini Ernst & Young (aujourd'hui Capgemini), directeur associé et responsable du
secteur public.
n 1997-2002 : Gemini Consulting France, directeur de projet, suite à l'acquisition de Bossard Consultants
par Cap Gemini.
n 1993-1997 : Bossard Consultants, chargé de nombreux projets de transformation d'entreprises ou
d'organismes publics dans les secteurs des
services, des utilities et des médias.
n 1991-1993 : Cabinet du ministre de l'Industrie, Dominique Strauss-Kahn, début de carrière comme
conseiller.
} PATHÉ
MONSIEUR MARC LACAN
Marc Lacan est promu directeur général du groupe Pathé, à ce poste depuis février 2015.
Marc Lacan , 53 ans, ENA (1989), ENS, IEP Paris (1984), a réalisé le parcours suivant :
n Depuis2010:PathéFilms(ex-PathéDistributionetPathéProduction),directeurgénéral.
n 2006-2014 : Pathé, directeur général adjoint, également directeur général de Pathé Distribution et
Pathé Production.
n 2006-2010 : Pathé, directeur général de Pathé Distribution et Pathé Production.
n 1997-2006 : Pathé, directeur du développement.
n 1996-1997 : Conseiller technique au cabinet du ministre de l'Economie, Jean Arthuis, et au cabinet
}CARAT FRANCE
MONSIEUR PIERRE KANENGIESER
Pierre Kanengieser est promu directeur général adjoint de Carat France, à ce poste depuis février 2015, en remplacement de Madame Laurence Venereau. Il est sous la responsabilité directe de Madame Vé- ronique Morael-Thuillier, directeur général. Il est ainsi chargé de piloter des comptes internationaux, pi- lotés depuis la France et d'encadrer une partie des équipes Conseil Carat. A ce titre, il intègre le comité de direction aux côtés de Laurent Douard et Laurence Behr, tous deux directeurs généraux adjoints. Pierre Kanengieser , Reims Management School, a réalisé le parcours suivant :
n 2013-2015 : Carat France, directeur associé en charge de comptes globaux.
n 2011-2013 : iProspect, directeur associé en charge de la cellule Conseil digital dédiée aux clients Carat. n NC-2011 : Isobar, directeur commercial.
n 2005-NC : En poste au sein de Carat Interactive.
n 2003-2005 : Début de carrière chez AOL Advertising.
VOUS AVEZ CHANGÉ DE FONCTION ?
du ministre délégué au Budget, AlainLamassoure.
n 1994-1995 : Aerospatiale, directeur juridique adjoint.
n 1989-1994 : Ministère des Finances, début de carrière notamment au sein du service Législation fiscale.
Nomination, les 200 000 décideurs qui font le business en France !
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la presse et aux acteurs clés du marché sur www.nomination.fr
Brèves, études, actus et chiffres du mois concernant l'entrepreneuriat, picorés de-ci de-là
EcoRéseau revient ce mois-ci sur les nombreux changements annoncés en matière de financement, tant d'un point de vue des mentalités avec des Français prêts à croire au crowdfunding, que du point de vue des aides publiques, Bpifrance et la Caisse des Dépôts encourageant de concert l'innovation, la jeunesse et la femme entrepreneur. Retour également sur les évolutions du statut d'auto-entrepre- neur, les attentes de la génération Z et notre confiance dans les organisations politiques, profession- nelles et confessionnelles.
uL'auto-entreprise, un statut qui perd de
u La Caisse des Dépôts encourage les femmes entrepreneures
son attrait ?
La baisse des cotisations sociales serait l'arbre qui cache la forêt : -0,8% pour les activités commerciales, -1,7% pour les prestations de services, -0,4% pour les activités libérales. Des mesures incitatives sur le
Dans le cadre du plan favorisant l'entrepreneuriat du « sexe faible » datant de 2013 et échafaudé par la Caisse des Dépôts, Pascale Boistard, secrétaire d'Etat aux Droits des femmes, a signé début février un nouvel accord afin d'aller encore plus loin dans l'entrepreneuriat au féminin.
papier mais qui, toutefois, ne doivent pas cacher l'arrivée de nouvelles charges ajoutées au fil des ans : à l'image, de la Cotisation foncière des entreprises (CFE), de la Contri- bution à la formation professionnelle (CFP), de la Taxe pour frais de chambre (TCF) relative à la loi Macron. On évoque une hausse de 11% supplémentaire pour un auto- entrepreneur ayant une activité d'achat-revente par rapport au même régime en 2009. En définitive, le statut d'auto- entrepreneur a certes gagné en simplification, mais a perdu en rentabilité.
L'objectif ? atteindre 40% de femmes entrepreneures d'ici 2017 grâce à plusieurs mesures dont, entre autres, le renforcement de la visi- bilité des voies de finance- ments disponibles, la création d'un prix national de l'en-
uLe crowdfunding sous tous les angles
- Les Français et le crowdfunding
Presque un Français sur deux se sentirait pousser l'âme d'un investisseur pour les TPE/PME via une plate-forme de crowdfunding. selon une étude (*) réalisée par l'institut Think pour Lendoplis, le Conseil supérieur de l'Ordre des experts-comptables et le salon des Entrepreneurs, deux tiers des Français connaîtraient ce modèle de financement, mais seuls 7% auraient prêté ou investi par le biais d'une de ces plateformes. Des chiffres qui pourraient connaître une forte croissance en raison de la nouvelle législation qui accorde depuis le 1er janvier une déduction d'impôt sur le revenu à hauteur de 18% du montant de l'in- vestissement, suite à la suppression de deux mesures qui limitaient les ayant-droit à la réduction d'impôt : celle qui encadrait le nombre d'actionnaires d'une holding à 49, et une autre visant l'embauche d'au moins deux salariés, l'année suivant l'investissement.
trepreneuriat féminin et la mise en exergue des trophées et récompenses déjà existants. rappelons que ce plan de développement a permis en 2014 de financer 1863 créations d'entreprise, notamment par le biais de ses volets d'accompagnement et de financement grâce au fonds de garantie à l'initiative des femmes.
47% des Français se disent donc prêts à se lancer dans le financement participatif pour une somme moyenne de 3166 euros par an, ce qui aboutit à une somme de 75 mil- liards pour ces nouvelles voies de financement. Quel tiercé pour cette course à l'investissement ? Les entreprises de proximité, les projets caritatifs, sociaux ou solidaires et le développement de business à fort potentiel de croissance seraient les trois catégories qui concentreraient l'essentiel des attentions financières.
selon le baromètre OpinionWay/Moovjee 2015, réalisé à l'occasion du salon des Entrepreneurs, 34% des jeunes interrogés souhaiteraient entreprendre, contre 25% pour l'ensemble de la population. Dans ce tiers de potentiels entrepreneurs, 66% voudraient le faire avant 30 ans. soit 11% de plus par rapport à 2013. Dans ce sondage, l'entre- preneuriat est vécu pour nos jeunes avant tout comme un moyen d'agir sur le développement économique (52%) puis comme un remède anti-crise (19%) et enfin comme un moyen de faire rayonner la France à l'international (17%). Côté soutiens, les jeunes sondés évoquent l'entourage et l’expérience des aînés (chefs d'entreprise et experts) comme principale ressource. Enfin, les deux représentations chez les jeunes ressortant de cette étude font du chef d'en- treprise avant tout un gestionnaire (47%) et un preneur de risques (45%) dans l'imaginaire des personnes question- nées.
Source : Moovjee
u Les jeunes : un réservoir d'activités et de création d'emplois, vraiment ?
- Les entrepreneurs et le crowdfunding
u Génération Z : entre start-up et passions Publiée en janvier et réalisée par BNP Paribas et Boson Project, « la grande In- vaZion » (*) rend compte de la génération Z et de ses attentes quant à l'entreprise. Par Z, les responsables de l'enquête ont voulu entendre les jeunes nés à partir de 1995 qui désormais sont aux portes de l'entreprise et vont faire leurs premières armes professionnelles. L'étude révèle une vraie filiation entre les générations Y et Z. Côté entrepreneuriat, 47% d'entre-eux souhaiteraient être créateurs en raison d'un manque d'identification aux modèles actuels d'entreprise. Dans 53% des cas, la génération Z ambitionne d'être son propre patron. En par-
D'après la même étude (*), si 76% des dirigeants de TPE- PME affirment connaître le crowdfunding et 41% se dé- clarent bon connaisseurs en la matière, seuls 3% ont déjà collecté des fonds via une plateforme de financement participatif et 33% des dirigeants se disent prêts à financer leur développement via une plateforme de prêts ré- munérés.
(*) sondage réalisé à l’occasion du 22e salon des Entre- preneurs de Paris auprès de 1016 Français et 317 TPE- PME du 9 au 15 décembre.
Source : Moovjee
allèle, 84,5% opteront pour un métier par passion.
(*) 3213 jeunes entre 15 et 20 ans ont répondu à l'enquête dont 66% d'étudiants et 27% de lycéens à 27%.
Source : bnpparibas.com
24 Mars 2015