Page 79 - EcoRéseau n°24
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Carrières & Talents - MBA, témoignages d’alumni RH & FORMATiON Manager Head of research, European & Global Equities chez AXA Fremlington, diplômé en 2004 - Audencia
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n°24
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« Après une première expérience dans la finance, j'ai créé mon entreprise de paysagiste mais j’ai fini par m'ennuyer... Je voulais retourner dans la finance. Mais le milieu est très concurrentiel. J'avais besoin de me remettre sous pression et de regagner en employabilité. J'ai appris dans de nombreux domaines : les enjeux liés au marketing, la gestion des équipes en matière de RH. Côté finance, le MbA ne m'a pas apporté grand-chose. Mais le but de la formation n'est pas de faire de ses participants des spécialistes. L'essentiel du programme revient à articuler l'ensemble des domaines périphériques et à vous donner une vision globale pour ensuite mieux performer grâce à une capacité à saisir les enjeux en dehors de son expertise. Le MbA ne m'a pas transformé de fond en comble mais le programme reste un passage vers un nouvel échelon par lequel j'ai acquis une vraie prise de recul. Le principal bénéfice que je tire du MbA ? Une autre manière de penser les relations humaines, comprendre davantage la motivation des collaborateurs, mieux intégrer des logiques de compromis et mettre de la valeur dans les rapports humains. Le MbA est un amplificateur de carrière, pas une solution clé en main. J'ai retrouvé un emploi quelques mois à peine après le diplôme. Aujourd'hui, l'envie ne me viendrait pas de refaire un programme sur un an. A moins de vouloir changer de direction de carrière, le MbA prodigue suffisamment de clés pour l'avenir. »
9/9 Nicolás Osorio-Lora Consultant senior chez P3
Group, groupe de consulting allemand spécialisé dans l'aéronautique et les télécom- munications, diplômé en 2008 Toulouse Business School
Pourquoi faire son MBA à Toulouse lorsque l'on travaille en Colombie ?
Je suis rentré à Toulouse en 2007 après avoir passé quelques années en Colombie en tant qu'avocat d'affaires pour des compagnies aériennes. Je ressentais le besoin d'aller vers des postes davantage tournés vers le management et le consulting. Mes seules com- pétences de juriste ne suffisaient pas. Après différentes recherches, l'Aerospace MbA de Toulouse fut mon premier choix car les autres formations existantes en Angleterre et aux États-Unis n'étaient pas aussi spéci- fiques.
Vincent Vinatier
Quelles portes votre nouveau diplôme vous a-t-il ouvertes ?
Le MbA m'a permis de changer de discipline. Au- jourd'hui, j'occupe un poste intrapreneurial au carrefour
de la prospection commerciale et du juridique et réponds à des appels d'offres qui parfois atteignent les
10-15 millions d'euros.
Existe-t-il encore des bénéfices actuels à tirer de cette formation
« vieille de sept ans » ?
Je tire profit du réseau des anciens en tant que consultant. Nous sommes 500 dans le monde à occuper de hauts postes. Grâce à ces contacts, j'ai par exemple pu développer des affaires à Moscou, en Arabie Saoudite, en Colombie, au Mexique, au Qatar...
D'autres projets de formation ?
Je ne conçois pas d’avancer sans me former. Depuis le MbA, j'ai suivi des programmes de formation dédiés au system management, au développement commercial... Ces formats courts ne m'empêchent pas pour autant de penser à de nouveaux programmes diplômants. En droit par exemple. Le MbA, cela donne beaucoup d'outils mais ce n'est pas la fin de la formation conti- nue.
OCTObRE 2015
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