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n°14
CLUB ENTREPRENDRE Business guides - Flottes autos premium
Ce que veulent les cadres
QLes marques premium continuent leur percée au sein des flottes d'entreprises, malgré une fiscalité serrée et des budgets contraints. Raisons du succès.
u’importe la crise, le tique fiscale avantage ainsi ractérisant par des émissions véhicule de société les constructeurs capables de de CO2 limitées et un prix haut de gamme de- proposer du haut de gamme de revente intéressant. A ce
meure bel et bien un objet de récompense et de moti- vation. Une part du salaire en nature. Une réussite com- merciale qui s’explique par des arguments caractéris- tiques de l’ADN de ces marques : l’historique et le prestige du haut de gamme. Des plateformes constructeurs dédiées aux véhicules d’en- treprises aussi. Et enfin, des automobiles aussi racées que confortables bénéficiant des dernières avancées de la R&D. A priori, rien de neuf, si ce n’est quelques particu- larités en matière d’image et de consommation.
performant et peu gourmand. Un resserrement de la fiscalité qui semble donc convenir aux marques allemandes telles que Volkswagen, BMW, Mercedes ou encore Audi avec le très récent lancement de son A3 e-tron, hybride re- chargeable. Un marché des hybrides qui colle à la peau de Toyota. En 2013 le géant nippon vendait 45% de ses véhicules équipés de ce genre de motorisations. 80% des Toyota Auris ont été vendues en hybride - en attendant le nouveau cross-over hybride C-HR de la marque, future vedette du mondial de l’auto.
sujet, on observe que le loyer de certains de nos véhicules ne sont pas plus chers que les marques généralistes, en particulier sur le segment de la V40. De même avec les coûts d’entretien qui peu- vent se situer dans la même fourchette que les tarifs pra- tiqués sur les voitures fran- çaises ou allemandes, comme Volkswagen par exemple ». Un essor des lignes Business pour la plupart des construc- teurs premium qui s’accom- pagne d’équipements mettant davantage en valeur le véhi- cule au moment de sa re- vente. « L’objectif est de proposer une offre simple pour nos clients avec tous les équipements attendus par une clientèle professionnelle : peinture métallisée, GPS, caméra de recul, Bluetooth, etc... » Ces lignes sont gé- néralement survalorisées et permettent de gagner encore sur le coût de détention. D’autant qu’il est n’est pas rare d’observer un gonfle- ment de certaines options pour compenser avec le bud- get des gestionnaires de flottes qui s’oriente vers des motorisations moins gour- mandes. Enfin, force est de reconnaître le verdissement de l’offre chez les construc- teurs premium. Boite auto- matique 9 rapports pour per- dre en gourmandise par exemple pour le Range Rover Evoque. Ou encore « moto- risations Hybride diesel sur les gammes S, E et mainte- nant sur la nouvelle Classe C, permettant d’allier des performances redoutables (231 cv) pour des émissions
DES VENTES SOCIÉTÉS DANS LE VERT
Malgré la morosité des ventes aux particuliers, le segment BtoBrestesurlamême lancée qu’en 2013. L’année dernière, Toyota sortait grand vainqueur des ventes sociétés avec une progression de 53%. « Entre 2006 et 2014, la part des ventes sociétés sur le total des ventes de véhicules neufs est passée de 25 à 42%. Nous constatons sur ce seg- ment une croissance à deux chiffres depuis 3 ans main- tenant et 2014 sera un bon cru, puisque les ventes so- ciétés sont en croissance de 15% pour la marque Mer- cedes sur un marché global en léger recul », souligne Pascal Buquet, responsable des ventes sociétés Mercedes Benz France. Chiffres éga- lement en hausse de 15% pour le premier semestre chez Land Rover. Et même orien- tation chez Audi où une crois- sance de 9 % est enregistrée sur un marché des ventes premium en progression. De bons résultats qui s’expliquent par le déploiement des marques premium sur chaque segment des flottes d’entre- prises. « L’attractivité n’a jamais été aussi élevée sur le segment des sociétés. Cela s’explique par les valeurs que véhicule la marque Mer- cedes qui encense à la fois, l’entreprise et les collabo-
« Je soupçonne Georges, le DAF du deuxième étage, de me l’avoir rayée avec ses clés par jalousie »
VALEUR RÉSIDUELLE ET CONSIDÉRATIONS ENVIRONNEMENTALES « Autre atout pour les entre- prises d’un point de vue éco- nomique : les valeurs rési- duelles très élevées sur nos véhicules et notre politique commerciale agressive. Il est devenu courant de comparer nos véhicules à des marques généralistes en matière de TCO », analyse Pascal Bu- quet. Dans cette optique, les produits dits premium s’in- troduisent dans de très nom- breuses car policies en ame- nant par la même occasion un niveau d’équipements et des standards en règle géné- rale bien plus qualitatifs en comparaison des marques traditionnelles. Une qualité loin d’être inaccessible selon Frédéric Pereira, directeur commercial France du Groupe JFC Duffort Mo- tors : « Range Rover Evoque,
rateurs qui utilisent nos vé- hicules dans le cadre de leur travail », précise Pascal Bu- quet. En parallèle, les constructeurs sont aussi nom- breux à dépoussiérer leur image. Plus besoin de cigare, ni de calvitie naissante pour conduire de tels véhicules. Chez Mercedes, le renouvel- lement massif de la gamme compacte a permis un virage en matière de style, avec un design racé et dynamique dans la présentation. Un re- nouvellement design et mar- keting des véhicules pour da- vantage coller au dynamisme des entreprises. Chez Lan- dRover aussi, l’arrivée du Range Rover Sport va vrai- semblablement changer la donne. Après l’Evoque, et son succès florissant en ma- tière de ventes sociétés, c’est
le second modèle positionné entreprises. « Ce dernier ap- porte toutes les qualités du Grand Range Rover au ni- veau du dessin, du dyna- misme et du confort de conduite tout en demeurant plus accessible en matière d’acquisition », remarque Boris Virfeu, directeur des
de vitesse adaptatif avec as- sistance embouteillage, alerte de déportement, système de contrôle des angles morts et détection de véhicules en ap- proche, détection du trafic en marche arrière. Autant d’options, par exemple, pour la version 3,0L TD V6 DIE- SEL pour un taux d’émission
Plus besoin de cigare, ni de calvitie naissante pour conduire de tels véhicules
et une consomma-
48 OCTOBRE 2014
Ventes Corporate, Jaguar de CO2 de 194g/km. Un re- Jaguar XS, Maserati Ghibli, Land Rover France. Un mo- nouvellement design et mar- XC 60 et V40 de Volvo, Mit- dèle également doté de nom- keting des véhicules pour da- subishi Outlander... Les pro- breuses fonctionnalités pour vantage coller au dynamisme duits premium qui satisfont assurer une meilleure expé- des entreprises. Mais pas seu- le plus les entreprises consis- rience conduite : régulateur lement ! L’impact de la poli- tent en des véhicules se ca-
de CO2.
tion de carburant maîtrisées. La nouvelle Classe C 300 BT Hybride ne rejette que 94g/Kmparexemple», détaille Pascal Buquet. Une première en la matière pour les constructeurs haut de gamme.
Geoffroy Framery


































































































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