Le Wine & Business Club vient d’organiser sa 500e soirée

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Alain Marty,
Président Fondateur
Voilà 29 ans que le Wine & Business Club réunit des chefs et dirigeants d’entreprise autour d’invités de marque du monde économique. Liens et ambiance : vins de haut vol et bonne chère étoilée. Une formule qui séduit au-delà des frontières hexagonales.

Et de 500 ! Le 30 janvier 2020, le Wine & Business Club créé par Alain Marty a organisé sa 500e soirée autour d’invités de marque : Frédéric Mazzella, PDG de Blablacar, Cédric Villani, député et candidat à la mairie de Paris et André Bercoff, journaliste et écrivain. Un panel éclectique, à l’image des invité/es depuis près de trente ans aux soirées du club – plus de 1 500 noms, où figurent aussi bien Christine Lagarde, à l’époque directrice du FMI, que Patrick Pouyané, PDG de Total, Michel-Édouard Leclerc…

Trois mots : « Économie, gastronomie et vins ». Un cadre de qualité. L’idée : allier le bien-être de l’endroit, le dîner et les crus à un échange intellectuel soutenu. Le fond et la forme.
Depuis sa fondation, le Club n’a pas changé d’un verre la recette des soirées, en quatre phases : une conférence d’une heure de 18 à 19 heures sur une thématique économique, menée bien sûr par un/e invité/e de talent : les enjeux du développement durable, l’intérêt de l’introduction en Bourse, la productivité des salariés… La seconde partie de la soirée, jusqu’à 20 heures, laisse place au plaisir d’une dégustation de vins en présence de deux ou trois vignerons exploitants venus tout spécialement de leurs terroirs. Retour à l’échange de connaissances : l’interview, d’une vingtaine de minute d’une personnalité du monde économique, son parcours, son actualité… La soirée se conclut par un dîner gastronomique, qui se termine – c’est voulu – un peu après 23 heures. Le tout à Paris et ailleurs en France.

Allier plaisir et réseau

Alain Marty ne doute pas que si « pour bon nombre d’adhérents, le but premier est de passer une soirée agréable », l’occasion est belle de se livrer au réseautage. En comité resserré. « Près de 90 % de nos adhérents se réunissent autour d’une table de cinq. Les duos [comprenez l’adhérent/e venu/e avec un invité] occupent des tables de six, autour de laquelle prennent place des personnes que nous avons pris le soin de juger “compatibles”. » Une fois par an, une soirée interclubs est organisée à Paris. Le réseau s’étoffe.

Les soirées ne constituent pas le seul « menu » du Wine & Business Club. Adhérer, c’est participer aussi à des événements centrés sur l’art de vivre, des voyages dans des vignobles ou des ventes privées, et recevoir – passion du vin oblige – un Guide des vins siglé W&B Club.
Plusieurs formules pour adhérer sur parrainage et selon que l’on sera Parisien/ne, en province et à l’étranger (cotisation annuelle de 750 euros dans ces deux derniers cas, plus un droit d’entrée de 250 euros). Les membres à Paris s’acquittent d’un droit d’entrée de 750 euros, puis achètent « à la carte » selon le nombre d’invités ou l’accès à tous les autres clubs.

 

Programme mondial

Le succès de la formule est indéniable. Le Club compte aujourd’hui 2 500 membres – « beaucoup d’industriels, peu de professions libérales et environ 80 % de PME-ETI », décrit Alain Marty –, génère 9 millions d’euros de chiffre d’affaires, emploie 32 personnes et dénombre 16 clubs dans 15 villes européennes (Paris en compte deux, le Bristol et le Shangri-La). Il se décrit lui-même comme le premier réseau européen de chefs d’entreprise amateurs de vin. Tous clubs confondus, « c’est entre 1 500 et 2 000 personnes par mois qui participent aux soirées, dont la moitié à Paris. Ce sont 160 soirées par an, auxquelles s’ajoutent 80 événements privés organisés pour des entreprises », explique l’hôte du Club. Autant dire que ça ne chôme pas.

Du reste, le Wine & Business Club n’a pas fini de grandir. Le concept vise d’ici à 2025 une cinquantaine de clubs en France et à l’international (notamment en Amérique et en Asie), en commençant par les deux villes françaises qui manquaient encore à l’appel, Rennes et Strasbourg, puis en s’établissant à Londres, Madrid, Lisbonne, Bruxelles, Düsseldorf, Milan… Le vin est un excellent diplomate…

Jean-Marie Benoist

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