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Année record pour la French Tech, cocorico ! • La crise passe, les vagues de la covid déferlent, et les start-up fleurons de la tech française, réunies sous l’appellation French Tech, continuent de performer et d’attirer les investisseurs. Mieux, les gros portefeuilles ne craignent plus de se mouiller et de s’engager à fond dans les projets tricolores. Preuve en est : les start-up de la French Tech ont déjà levé plus de 10 milliards d’euros (10,15 milliards selon Avolta Partners) de fonds en 2021 ! Soit le double de l’année dernière et un joli record. Autant dire que le millésime 2021 de la French Tech est déjà un très bon cru, bonifié par les opportunités nées de la crise sanitaire et la politique avenante et avantageuse du gouvernement vis-à-vis des entreprises et de leurs investisseurs. Parmi les grandes performances de cette année XXL, la start-up Sorare, qui a parfaitement su profiter du phénomène des NFT, a réalisé en septembre un tour de table de 580 millions d’euros à elle seule. Ni plus ni moins que la plus grande levée de fonds d’Europe pour une jeune pousse. La plateforme basée spécialisé dans les NFT (non fungible token) – ces objets numériques uniques, infalsifiables et échangeables grâce à la blockchain – est désormais valorisée à quelque 4,3 milliards de dollars. Une trajectoire fulgurante pour une start-up lancée en 2018, et symbole d’une French Tech qui cartonne plus que jamais.
Les prévisions de l’OCDE à la baisse • Selon l’Organisation de coopération et de développement économique la croissance économique mondiale pourrait augmenter de 5,6 % cette année. Soit 0,1 point de moins que les dernières estimations. Selon l’OCDE la « reprise restera précaire » tant que la couverture vaccinale n’atteindra pas toutes les nations du monde. Les prévisions pour 2022 restent toutefois inchangées, la croissance devrait augmenter de 4,5 % l’année prochaine.
Tel Aviv, ville la plus chère du monde • Non, Paris n’est pas la ville la plus chère du monde. Selon une étude de The Economist les problèmes liés aux chaînes d’approvisionnement on fait flamber les prix de Tel Aviv. En cinquième place l’année dernière la ville israélienne passe devant la capitale française qui se voit attribuer la deuxième place du classement. Damas (Syrie) est la ville la moins chère du monde en raison de la guerre civile qui plombe l’économie locale.
L’Unesco s’engage pour une intelligence artificielle plus éthique • Le progrès et la science au service de nouvelles technologies du quotidien oui, mais pas n’importe comment. Et surtout pas au prix de l’éthique et du respect des droits individuels. C’est en substance le message fort envoyé au monde par l’Unesco, avec l’adoption ce 25 novembre par ses 193 Etats membre d’un nouveau texte pour « une orientation éthique » des technologies d’intelligence artificielle. Certes le texte n’est pas contraignant pour les signataires, mais il s’agit là d’un premier instrument juridique et du « premier cadre éthique mondial pour l’usage de l’IA », dixit Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco. Un premier cadre qui pousse les Etats à adopter leur propre cadre pour lutter contre des dérives déjà bien connues. À commencer par les conflits d’intérêts et les violations de la vie privée des usager·ères. L’adoption de cette résolution est l’aboutissement du travail d’un groupe d’expert·es constitué en mars 2020, dont la première version du texte avait recueilli plus de 50 000 commentaires après un vaste processus de consultations en ligne. Les grands objectifs du texte : « donner une orientation responsables aux technologies de l’IA » et lutter contre « les biais susceptibles de comporter ou d’accentuer des inégalités et exclusions (…) et entraîner des clivages sociaux ou économiques ». En somme, une première grande étape. Le hic : pas un mot sur la reconnaissance faciale et ses dérives, il ne faudrait pas titiller la Chine…