L’aiguille qui risque de rester fichée dans l’épaule du Président

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Les effets secondaires vaccinaux vont se multiplier. Mais le vrai effet létal redouté pourrait ne toucher que l’élection présidentielle de 2022.

Olivier Magnan, rédacteur en chef

Deux cas d’allergie, à peine injecté le vaccin Pfizer chez deux soignantes britanniques à profil sensible. L’immédiateté de la réaction, ni anormale ni inattendue, n’en jette pas moins l’alerte au sein d’une population française allergique aux vaccins… mentalement  !

On l’a dit ici, 1 Français·e sur 3, voire sur 2, selon les sondages, ne tient pas du tout – c’est un euphémisme – à se faire vacciner. Les premiers effets secondaires signalés en Grande-Bretagne ont beau rester discrets, nul doute qu’ils n’alimentent le sentiment de défiance de millions de nos concitoyen·nes.

Ajoutez au tableau la nouvelle technologie vaccinale à l’œuvre, le vaccin à ARN, et tout est réuni pour que les 200 millions de doses commandées par la France ne stagnent un bon moment dans des congélateurs réquisitionnés d’urgence !

ARN ! Attention Résultat Nocif : que ne va-t-on imaginer pour dénigrer cet acide ribonucléique présent chez pratiquement tous les êtres vivants comme chez certains virus que les cellules utilisent en particulier comme un support intermédiaire des gènes pour synthétiser les protéines dont elles ont besoin. En l’occurrence, comme l’expose dans une interview à paraître demain la Dr Marie-Paule Kieny, vaccinologue, directrice de recherche à l’Inserm, « l’idée est ici d’injecter le matériel génétique du virus, puis nos cellules se chargeront de produire une ou plusieurs protéines virales, lesquelles seront reconnues par notre système immunitaire ». D’où la protection finale recherchée contre le coronavirus, plus complexe en soi que la seule reconnaissance par le système immunitaire de virus atténués ou morts des vaccins « simples ». C’est du reste au passage la raison pour laquelle Pfizer préconise de conserver son vaccin à une température de -70 °C, l’ARN est fragile.

Cette même spécialiste embraie sur les fameux effets secondaires : « Ce que l’on ignore encore, ce sont les effets secondaires à plus long terme qui apparaîtront forcément à mesure que le nombre de personnes vaccinées augmentera et avec le temps. »

Apparemment, on ne tardera pas à les connaître, ces effets. Pour peu, mais ce sont des propos de mauvais augure, qu’un·e vacciné·e ne déclenche un choc anaphylactique violent, voire létal, et c’est toute la stratégie de l’espoir d’en finir peu ou prou avec l’épidémie dévastatrice – de l’économie plus que de l’humain – qui risque de s’effondrer. Risque non nul comme l’expliquait hier notre confrère journaliste et médecin à France2, Damien Mascret. Sans même évoquer l’extrême, il faisait état d’« effets indésirables anodins mais fréquents et très gênants », parmi lesquels « une douleur au point d’injection dans plus de 80 % des cas, des réactions de fatigue dans 63 % des cas, des douleurs musculaires dans 38 % des cas, ou encore dans 14 % une fièvre ».

Quant à la nouvelle technologie vaccinale à ARN, si, comme le souligne l’infectiologue familière des plateaux télé Anne-Claude Crémieux, « elle n’est en soi pas source d’inquiétude », elle relève bien sûr selon elle « d’une surveillance et d’une vigilance renforcées ». N’en jetez plus !

Si, après tant de mises en garde et les annonces prévisibles de tant d’effets, de désagréables à dangereux, les Français·es réticent·es ne fuient pas la seringue, c’est que la peur de la covid l’emporte décidément sur le refus de se laisser injecter tels des cobayes des formules vaccinales inconnues. Formules d’apprentis sorciers, comme le soutient, entre autres « refuzniks », le professeur Perronne largement cité ici par souci d’équilibre entre discours officiel et contestation affirmée.

Mais ce serait alors, dans la hotte de plus en plus lourde à supporter du Président de la République, un désaveu de plus. Comme le dit, patenôtre et redoutablement sarcastique, l’ancien président Hollande à son ancien ministre : « Ça va, pas trop dur en ce moment… ? » Une pique plus dangereuse qu’une piqûre…

Olivier Magnan

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Le doyen de la tribu. Ai connu la composition chaude avant de créer la 1re revue consacrée au Macintosh d'Apple (1985). Passé mon temps à créer ou reformuler des magazines, à écrire des livres et à en traduire d'autres. Ai enseigné le journalisme. Professe l'écriture inclusive à la grande fureur des tout contre. Observateur des mœurs politiques et du devenir d'un monde entré dans le grand réchauffement...

1 COMMENTAIRE

  1. Bonjour
    Se vacciner n’est pas obligatoire.
    Que chacun prenne ses responsabilités.
    Que le gouvernement essaie de diminuer la crise économique dans notre pays, c’est déjà compliqué.
    Que le gouvernement subisse la haine engendrée par l’espoir de prendre la place, soit.
    Tous les propos des gens qui pensent savoir et qui s’égosillent, créent un climat de violence proche de la guerre civile. J’ai honte.
    Cordialement.
    C.T

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