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Le marché mondial des voitures électriques, de l’énergie solaire et éolienne, de l’hydrogène vert et d’une douzaine d’autres technologies vertes atteindrait 2 100 milliards de dollars d’ici à 2030.
En 2022, le commerce mondial a atteint le chiffre de 32 000 milliards de dollars. Selon la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), les exports de « biens écologiques » connaissent une forte croissance. Parmi lesquels figurent les voitures électriques et hybrides (+25 %), les emballages non plastiques (+20 %) et les éoliennes (+10 %). Le commerce des produits verts ne cesse d’augmenter avec un chiffre record de 1 900 milliards de dollars, soit une augmentation de plus de 100 milliards de dollars par rapport à 2021.
C’est une rassurante nouvelle pour la planète car ces biens sont indispensables à la protection de l’environnement. Dans son récent rapport 2023 sur la technologie et l’innovation, la Cnuced s’attend à un essor des industries vertes à mesure que les pays intensifieront leurs efforts de lutte contre le changement climatique.
Le marché mondial des voitures électriques, de l’énergie solaire et éolienne, de l’hydrogène vert et d’une douzaine d’autres technologies vertes atteindrait 2 100 milliards de dollars d’ici à 2030, soit quatre fois plus que leur valeur actuelle.
Ainsi lier plus étroitement le commerce international à la transition vers une économie plus verte qui offre notamment aux pays en développement des technologies écologiques telles que l’intelligence artificielle, l’Internet des objets et les véhicules électriques. Si ces pays agissent maintenant pour attraper cette vague, ils pourraient accéder à des économies plus fortes et plus égalitaires, tout en luttant contre le changement climatique. Une chance aussi de tirer parti des fortes augmentations de productivité associées à cette nouvelle révolution technologique, tout en contribuant à protéger la planète.
Une prise de conscience de tous
Pour soutenir cette évolution, le rapport incite la communauté internationale à rendre les règles commerciales mondiales plus adéquates aux industries vertes et à réformer les droits de propriété intellectuelle pour faciliter le transfert de technologie vers les pays du Sud. La Cnuced appelle aussi les gouvernements et les milieux d’affaires à investir fortement dans des secteurs plus complexes et plus écologiques et à renforcer les compétences techniques.
Enfin, l’humanité, au bord d’un changement irréversible, s’est résolue, peut-être à investir dans des technologies vertes et à fabriquer de plus en plus des produits qui utilisent moins de ressources et qui émettent moins de polluants que leurs équivalents classiques. Il était temps ! Développer des économies vertes et durables plus diversifiées en passant par de meilleures trajectoires de développement avec un fardeau moindre pour l’environnement.