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C’est l’heure du tour d’horizon environnemental… par Ezzedine El Mestiri !
Des compétences vertes recherchées • Une étude récente de LinkedIn révèle que les compétences vertes sont très recherchées car l’économie vit un moment sans précédent qui la contraint à réinventer le futur du travail. Au cours de la prochaine décennie, des millions de nouveaux emplois devraient être créés à l’échelle mondiale pour répondre aux nouvelles politiques climatiques. L’étude constate que la part des emplois verts dans les recrutements a augmenté de près de 60 % depuis 2016, avec une nette augmentation depuis 2019. Les compétences vertes seront recherchées par les entreprises pour exercer les métiers directement liés à l’environnement : savoir gérer des écosystèmes, prévenir la pollution ou encore mettre en place des politiques environnementales… La demande de talents verts dépassera bientôt l’offre.
Une urbanisation qui continue ! • L’exode urbain à la suite de la pandémie covid-19, vers la campagne ou les petites villes, ne modifiera pas le cours général de l’urbanisation du monde, selon le rapport sur les villes du monde 2022 d’ONU-Habitat. Malgré une plus grande incidence du virus dans les zones urbaines, les villes attirent de nouveau les personnes à la recherche d’un emploi ou qui fuient des conflits. Les populations urbaines existantes continuent de croître avec la hausse du taux de natalité. Ainsi la population urbaine devrait passer de 56 % du total mondial en 2021 à 68 % en 2050. Les villes sont là pour rester et l’avenir de l’humanité est sans aucun doute urbain !
Maroc : réduire la pollution marine • En réponse à la pollution plastique à l’origine de la dégradation des écosystèmes marins au Maroc, Surfrider Foundation, une association mondiale de protection du littoral, et la start-up française Green City viennent de déployer une technologie de collecte des déchets marins baptisée « D-Rain ». Cette technique vise à récupérer les déchets plastiques là où ils se concentrent à la sortie des réseaux d’eaux pluviales ou rivières ainsi que les exécutoires des ports, avant qu’ils ne soient éparpillés en mer. Ce système apporte une solution à cette problématique des rejets de macro déchets en mer.
Former aux enjeux écologiques • Le gouvernement a entendu l’appel de la société civile qui, à travers une pétition, réclamait la formation des ministres aux enjeux environnementaux. La Première ministre Élisabeth Borne a approuvé la demande. En plus des équipes ministérielles, 25 000 fonctionnaires cadres devraient être formés. Une excellente initiative qui éclairera les intéressés afin que leurs décisions ne puissent plus ignorer les faits scientifiques concernant le changement climatique et la perte de biodiversité.