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C’est l’heure du tour d’horizon environnemental… par Ezzedine El Mestiri !
Vers un autre modèle en matière de mobilité • Dans son dernier rapport, le Réseau action climat (RAC) propose 19 mesures pour changer notre modèle en matière de mobilité et tourner le dos à l’auto. Fini, le temps des aménagements tout-voiture ! Le RAC a évalué que le coût de possession et d’usage d’une voiture avait atteint 4 210 euros par an en 2022, soit près de 350 euros par mois. Et la facture devrait encore flamber ! La solution vise à favoriser l’utilisation du vélo et les transports en commun. Et pour accompagner cette transition, à l’image de l’Autriche ou de l’Allemagne, l’association suggère d’instaurer un « ticket climat » qui permettrait d’accéder à l’ensemble des transports en commun pour l’équivalent d’un euro par jour.
Mesures d’urgence pour les abeilles • Dans un appel signé notamment par l’Union Nationale de l’Apiculture Française (Unaf), le syndicat national d’apiculture (SNA) ou la Confédération paysanne, les apiculteurs appellent à « supprimer la dépendance agronomique et économique aux pesticides », à arrêter la course à l’agrandissement des exploitations agricoles et à « adapter l’agriculture au dérèglement climatique par un accroissement de la diversité végétale ». Dans les années 1980, la France comptait plus de 100 000 apiculteurs. Ils ne sont plus que 70 000, essentiellement des amateurs, mais aussi 2 500 professionnels seulement. Le dernier Congrès européen de l’apiculture, qui s’est tenu à Quimper en octobre, a lancé un cri d’alarme concernant cette érosion du nombre d’apiculteurs. La mortalité des abeilles reste très élevée : autour de 30 % en moyenne par an. Les causes, ce sont les pesticides, la monoculture intensive et la dégradation de l’environnement.
Il faut bouger ! • Le rapport sur la situation mondiale de l’activité physique 2022, publié par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), indique que près de 500 millions de personnes développeront des maladies cardiaques, de l’obésité, du diabète ou d’autres maladies attribuables à l’inactivité physique. Le fardeau économique de l’inactivité physique atteindra près de 300 milliards de dollars d’ici à 2030, soit environ 27 milliards de dollars par an. Les données de 194 pays montrent que ces derniers doivent accélérer la mise en œuvre de politiques pour augmenter les niveaux d’activité physique. Moins de 50 % des pays ont une politique nationale d’activité physique. Seuls 30 % disposent de directives nationales en matière d’activité physique pour tous les groupes d’âge. Et enfin 40 % seulement des pays affichent des normes de conception des routes qui rendent la marche et le vélo plus sûrs. « Nous avons besoin que davantage de pays intensifient la mise en œuvre de politiques qui visent à aider les gens à être plus actifs grâce à la marche, au vélo, au sport et à d’autres activités physiques. Les avantages sont énormes, non seulement pour la santé physique et mentale des individus, mais aussi pour les sociétés, l’environnement et les économies », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.
Armateurs de croisière : une charte de bonnes pratiques • Les armateurs qui opèrent en Méditerranée et l’État français viennent de signer une charte pour accélérer le développement durable des compagnies de croisières. Réduire l’empreinte environnementale du secteur dans les ports du sud de la France. Parmi les actions envisagées, la réduction de la pollution atmosphérique par les navires grâce à l’utilisation de carburant à teneur réduite en soufre qui sera mise en place dès 2023.