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C’est l’heure du tour d’horizon environnemental… par Ezzedine El Mestiri.
L’écologie pour nos enfants • À quelques jours de l’élection présidentielle, scientifiques, sportifs, personnalités, ONG et membres de la Convention citoyenne pour le climat ont signé une tribune sur Franceinfo pour appeler à l’instauration de l’écologie comme matière à l’école. Pour répondre à l’effondrement du vivant et à la crise climatique, il faut des connaissances. Les signataires souhaitent que « l’écologie soit une nouvelle matière scientifique enseignée dès le plus jeune âge à l’école, pour développer la conscience de l’enfant sur les relations entre les êtres vivants et l’accompagner sur l’adaptation aux changements climatiques ».
50 parcs éoliens en mer • Le gouvernement vient de lancer deux appels d’offres pour construire à l’horizon 2030 deux parcs d’éoliennes flottants en mer Méditerranée qui pourraient alimenter en électricité un million de personnes. Un parc sera implanté à une vingtaine de kilomètres au large de Port-la-Nouvelle. L’autre devrait voir le jour près de Fos-sur-Mer. L’objectif vise à construire 50 parcs éoliens en mer d’ici à 2050, soit 40 gigawatts (GW) de capacités totales, ce qui devrait représenter 20 % de la consommation d’électricité en France.
Résidus médicamenteux dans nos rivières ! • D’après une étude internationale réalisée par l’Université d’York au Royaume-Uni, les résidus de médicaments ne cessent de polluer l’eau des rivières dans le monde. Les scientifiques de 86 instituts de recherche dans le monde ont analysé de 2018 à 2022 l’eau de rivière dans plus de 258 sites sur les cinq continents. Le bilan est accablant : la pollution aux molécules pharmaceutiques a atteint plus d’un quart des sites étudiés, avec des conséquences dangereuses pour la biodiversité aquatique.
Attribuer une valeur à l’arbre • La ville de Rochefort (Charente-Maritime) vient de décider de protéger ses 11 000 arbres, soumis à de multiples dégradations. Toutes ces détériorations ont un coût pour la ville et pour la communauté. Un barème d’évaluation a donc été adopté en conseil municipal pour quantifier le préjudice subi et calculer le montant d’un éventuel dédommagement. L’espèce, l’âge et la rareté sont pris en compte pour estimer la valeur de l’arbre. Plus l’arbre est cher, plus l’indemnité sera élevée en cas de dégradations. Rochefort n’est pas la première ville en France à adopter ce dispositif. Orléans, Lyon, Nancy ou Riorges l’ont mis en place. Ce coût va de 5 euros à Angers à plus de 60 euros à Paris, par arbre et par an selon la ville, le nombre d’arbres et les espèces présentes.