Nouvelles vertes, du 10 mars

Temps de lecture estimé : 2 minutes

C’est l’heure du tour d’horizon environnemental… par Ezzedine El Mestiri.

Pollution : plus de morts dans le monde que la covid • Selon un rapport publié par l’ONU, en février,  la pollution et les substances toxiques sont à l’origine d’au moins 9 millions de décès prématurés par an, dans le monde. Soit deux fois plus que la pandémie covid-19 au cours de ses dix-huit premiers mois. Cela représente, à l’échelle mondiale, un décès sur six, soit trois fois plus que les décès liés au sida, au paludisme et à la tuberculose réunis. Et 15 fois plus que ceux imputables à l’ensemble des guerres et de meurtres.

Lyon : des vélos gratuits pour les étudiants • Pour encourager les transports doux, la métropole lyonnaise a lancé, avec le soutien de l’Ademe, l’opération « Freevélo’v ». Ainsi, 10 000 vélos d’occasion acquis par la ville, reconditionnés, sont prêtés aux étudiants boursiers ou jeunes en parcours d’insertion âgés de 18 à 25 ans. Rappelons que dans la métropole, 60 % des émissions de dioxyde d’azote sont imputables au transport. Cette initiative épargne 4 millions de kilomètres en voiture – en centre-ville.

Plastique : vers un futur sans déchet • L’ONU vient d’ouvrir les négociations pour un traité mondial contre la pollution plastique, une décision majeure pour lutter contre ce fléau. Un Comité intergouvernemental de négociation, chargé d’élaborer un texte juridiquement contraignant d’ici à 2024, prendra en compte le cycle de vie entier du plastique (production, utilisation, gestion des déchets, la réutilisation ou le recyclage). Le mandat du comité prévoit d’élaborer des mécanismes de contrôle ainsi que des financements pour les pays pauvres et une coopération avec le secteur privé. Chaque année, plus de 460 millions de tonnes de plastique sont produites dans le monde, ce qui génère plus de 350 millions de tonnes de déchets, dont moins de 10 % sont actuellement recyclées.

France : des ressources halieutiques en amélioration  • Une étude de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer)  publiée en février, indique que  56 % des poissons français sont issus de la pêche durable. Contre 15 % il y a 20 ans. C’est une amélioration appréciable qui demande encore plus d’efforts et de vigilance. En 2013, la Politique commune des pêches (PCP) se donnait pour objectif d’atteindre 100 % de pêche durable dans les eaux européennes à l’horizon 2020. Le dernier bilan d’Ifremer ressort également que certaines espèces comme le merlu et le cabillaud sont toujours considérées comme effondrées, malgré les efforts entrepris.

Journaliste-Chef de service rédactionnel. Formé en Sorbonne – soit la preuve vivante qu'il ne faut pas « nécessairement » passer par une école de journalisme pour exercer le métier ! Journaliste économique (entreprises, macroéconomie, management, franchise...). Friand de football et politiquement égaré.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

J’accepte les conditions et la politique de confidentialité

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.