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Le roi Charles III, qui vient d’accéder au trône après le décès de la reine Elizabeth II, est un grand précurseur de l’écologie.
Le nouveau monarque, un esprit singulier, s’est de longue date, montré engagé pour la cause environnementale. Dès les années 1970, en dépit des railleries, Charles agit sereinement pour l’agriculture bio et l’urbanisme durable. Jeune, dans son premier discours en faveur de l’écologie, il prévenait déjà : « Il y a une menace grandissante de la pollution de la mer par les hydrocarbures, qui détruisent presque toutes les plages, mais aussi certainement des dizaines de milliers d’oiseaux de mer. »
En 1985, le Prince avant-gardiste crée sa ferme biologique, dans le Gloucestershire. Près de 300 hectares de terres cultivées sans pesticide et où de nombreux bovins sont élevés en plein air. Il milite pour une alimentation saine en créant Duchy originals, devenu Waitrose Duchy Organic, un label de référence sur le marché alimentaire biologique. Dans l’ensemble de ses résidences, il a banni l’usage des aérosols. Charles s’est également attaqué à l’industrie polluante du textile en créant, à travers son association The Prince’s Foundation, une collection de mode durable.
Le règne de Charles III sera marqué par ses convictions écologiques
Sur la scène internationale, il ne cesse d’affirmer haut et fort, son engagement de lutter contre les périls du changement climatique et exhorte les gouvernants à redoubler d’efforts. « La nature toute entière crie pour dénoncer les mauvais traitements que nous lui infligeons. Si la planète était un patient, nous l’aurions soignée depuis longtemps », a-t-il scandé lors de la COP21 sur le climat qui se tenait à Paris en 2015. Lors de la COP26 de Glasgow en 2021, Il renouvelle sa préoccupation en s’adressant aux dirigeants du monde : « Je vous exhorte tous à faire avancer le travail dont nous avons discuté aujourd’hui avec des résultats implacables et la détermination de faire bouger les choses sur le terrain. »
Fini le temps où une presse médisante prenait le grand fils d’Elizabeth II pour un marginal. En le surnommant par exemple « le prince des patates » ou encore « le prince qui parlait aux fleurs » ! Une chose est sûre : l’engagement écologique de Charles III, qui trouve un écho chez les jeunes générations, est une bienveillante nouvelle pour la Grande-Bretagne. Ce roi « vert » imprègnera sûrement son règne de ses convictions écologiques et sera une autorité éthique dans un pays qui a du mal à réaliser sa transition écologique. « Pour qu’un écologiste soit élu président, il faudrait que les arbres votent », se moquait l’humoriste Coluche. Les arbres et les Britanniques n’ont pas voté mais la providence leur a offert un roi écologiste !