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Que les marques fassent leur travail et qu’elles ne se prennent pas pour des militants du premier rang.

Demain c’est vendredi. Les cachalots veulent le gros lot et le temps est à la réflexion. Et j’ai du mal à ne pas sourire quand je vois les efforts de tant de marques pour démontrer combien elles sont parfaites, politiquement correctes, impeccables et éthiques, respectueuses de la nature sous toutes ses formes. La communication joue, tant pis pour les cyniques, son rôle de promoteur des marques. Et difficile de réfuter leur rôle comme moteurs de notre société de consommation…
Ce qui mérite notre attention, c’est que rejoindre la foule pour gagner son brevet de « marque politiquement correcte » ne permet pas de démontrer sa propre personnalité. Ces marques en quête d’éthique et de toc feraient mieux de très bien faire ce pour quoi elles devraient œuvrer : des produits bien élaborés, sains et bons, des services bien faits, utiles et rapides, des relations bien faites, sérieuses et sincères.
La banalisation et la confusion règnent quand le monde parle le même langage, utilise les mêmes représentations pour remplir la même mission. Que les marques fassent leur travail et qu’elles ne se prennent pas pour des militants du premier rang, surtout celles qui n’ont pas la légitimité historique de Patagonia ou d’autres. Ce sera déjà un grand pas. Les « born again » finissent souvent dans les poubelles de l’histoire.
Marc Drillech