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professionnel de la communication et directeur général de Ionis Education Group
Plus que jamais, nous avons besoin de nous rattacher à notre devise.
Aujourd’hui, c’est vendredi. Les sardines dînent et le temps est à la réflexion.
En écoutant lors d’une conférence organisée pour nos diplômés et nos étudiants le président Hollande et Juliette Méadel, ancienne secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes, pour la sortie de leurs livres, j’ai vraiment apprécié le retour sur scène de l’importance de notre célèbre « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Je ne suis ni naïf ni idéaliste au point de ne pas comprendre nos tensions et risques qui pèsent sur un pays qui se déchire déjà trop.
Les cracheurs de feu jouissent des antagonismes et des insultes. Pourtant, nous avons besoin, plus que jamais, de liberté pour vivre, créer, entreprendre et nous développer. Nous avons besoin de combattre les inégalités, les misères ouvrières, agricoles, les délaissés et pas seulement les drames « wokiens ».
Et nous devons combattre ce qui nuit à l’unité, cette fraternité qui fait que la France a toujours été un pays d’immigration, un melting-pot exceptionnel.
Oui, c’est difficile. Les problèmes diffèrent. Les tensions économiques et religieuses se rajoutent aux provocations extrêmes. Mais depuis des siècles, si la France attire tant, si elle a cette si belle réputation, c’est qu’elle incarne un rare et grand projet.
« Liberté, Égalité, Fraternité » peut me faire passer pour un illuminé mais je préfère cela qu’être un moteur à explosions raciales, sociétales et culturelles.