Temps de lecture estimé : 1 minute

professionnel de la communication et directeur général de Ionis Education Group
L’habitude annuelle, le cérémonial qui se succède et qui se répète donne le sentiment qu’on répartit l’année en 365 causes.
C’est vendredi. Les mites mutent et le temps est à la réflexion. Et je me demande si ces Journées de la femme, de l’enfant, du réfugié, du pauvre… sont réellement efficaces ou s’il ne s’agit pas d’un acte de bonne conscience qui évacue le problème à l’année suivante.
Certes, la focalisation de la médiatisation donne au sujet une forte visibilité. Mais l’habitude annuelle, le cérémonial qui se succède et qui se répète donne le sentiment qu’on répartit l’année en 365 causes.
Pourtant ce ne sont évidemment pas ces combats qui me questionnent mais ce système de médiatisation qui parfois sonne faux.
Comme si on « réglait le sujet » dans les médias une fois par an … et cassez pas les pieds, à l’année prochaine.
Oui, une fois par an le sujet fait l’actualité et c’est peut-être bien ainsi. Mais une fois cette journée expédiée, on a le sentiment que la suite… eh bien c’est dans un an parce que ce système commémoratif est plus une organisation de la médiatisation qu’un reflet des réalités et surtout des urgences.
Vous me direz qu’il vaut mieux une journée que rien. Et ce n’est pas faux non plus.