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Demain, c’est vendredi. Les sardines jardinent et le temps est à la réflexion. Et sans paraître désabusé, je suis lassé par les découvreurs d’évidences qui envahissent les médias.

professionnel de la communication et directeur général de Ionis Education Group
Certains « collègues » de l’enseignement supérieur, surdoués de la futurologie, étalent de véritables monceaux de poncifs.
Ils découvrent l’Amérique en 1798 !
Évidence que la facilité d’usage du numérique/digital par les jeunes.
Évidence que la valeur supérieure d’un enseignement tourné vers l’action, le projet, l’esprit d’équipe.
Évidence que la capacité d’adaptation s’il le faut.
Évidence que l’importance croissante des compétences et des capacités d’initier, d’innover, de mobiliser.
Évidence que l’avantage de modèles pédagogiques plus impliquant, plus activistes, plus ouverts.
Mais des évidences si critiquées hier par ceux.celles qui tremblaient pour leurs acquis, leurs savoirs et leurs pouvoirs.
Ils.elles sont charmant.es à expliquer le futur alors qu’ils.elles n’ont pas vu arriver le présent. Ce n’est ni choquant ni drôle. C’est une forme de survie. C’est le principe de récupération.
Mais l’époque est heureusement moins aux travestis de la disruption qu’aux passionnés du futur, aux vrais engagés, aux innovateurs qui ont le courage de tenter. Le reste n’est que rigolade médiatique pour dépassés en mal de notoriété.
Marc Drillech