Temps de lecture estimé : 1 minute
Demain c’est vendredi. Les bars se marrent et le temps est à la réflexion. Et quand les entreprises se posent des questions essentielles sur leurs droits et devoirs, leur permettant de mieux évoluer dans un monde qui les responsabilise plus, il faut faire preuve de compréhension mais ouvrir les hostilités quand l’égoïsme s’affirme ouvertement. La conduite de Ford, son comportement inadmissible de fermer le site de Blanquefort, les promesses non tenues, les mensonges sur le plan social… Les limites sont franchies et les propos ne viennent pas de dangereux gauchistes mais de ministres, d’entrepreneurs, de citoyens qui considèrent que l’entreprise n’assume pas ces devoirs. Le boycott – un sujet que je connais un peu – est, dans une telle situation, l’action la plus sensible pour contrer ces agissements car il menace la réputation tout en portant atteinte au business. Les entreprises sont fortes en promesses mais moins solides quand on menace le portefeuille. Et quand on se conduit de manière si peu éthique on en assume le prix. Les citoyens veulent voir la France, son économie, ses principes respectés. Qu’ils optent pour la vingtaine d’autres marques présentes plutôt que d’enrichir une entreprise dont la conduite est si peu décente.