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La « fast-fashion » et ses effets délétères sur notre planète en danger agace prodigieusement notre chroniqueur, Marc Drillech. Visiblement, certains clients, s’ils sont « écolos » dans les paroles, le sont moins dans les actes… Dissonance cognitive ?
Demain c’est vendredi. Les tiques toques est le temps est à la réflexion. Et Shein, la plateforme commerciale chinoise, devenue l’une des principales sur la planète, vient d’ouvrir un magasin temporaire à Paris. Un évènement qui interpelle tant Shein est l’un des symboles de ce qu’on reproche à la société de consommation et de production à outrance. Malgré les protestations en tous genres le business marche très fort.
Première possibilité optimiste. Les gens qui achètent ne sont pas ceux qui critiquent et combattent un système qui se moque tant des conditions de travail et des effets sur l’environnement. Dans le cas c’est cohérent. Ouf !
Deuxième possibilité négative. Les acheteuses/acheteurs sont aussi ceux qui critiquent. Tel un iceberg la face visible revendique un autre monde, plus propre, plus sain et la face cachée achète et renforce ainsi les conséquences négatives.
Cette « bataille de Shein à Paris » n’a pas eu lieu sans doute pour ces deux raisons. Mais la logique mercantile et la primauté à l’ego semblent primer sur les obligations d’un vrai engagement. Autant de veiller à ne pas confondre les paroles et les actes.