« La nécessité du mode Service de l’Industrie 4.0 » par Laurent Chevrier

Temps de lecture estimé : 1 minute

La désindustrialisation de notre pays est un sujet de préoccupation et de débats. Sa mesure par le poids de l’industrie manufacturière au sein du PIB n’est pas satisfaisante. D’un côté, les emplois liés à la production incluent une part croissante de services à l’industrie, comptabilisés comme services. De l’autre, une part croissante de l’activité de l’industrie consiste à offrir des services. De plus, au sein même des sites de production, les métiers de fabrication, dans lesquels l’opérateur intervient directement sur la transformation du produit, sont plus rares et requièrent des compétences plus diversifiées. Robotique, fabrication additive, intelligence artificielle, Internet des objets, geofencing, blockchain et platooning décrivent le monde de l’Industrie 4.0. Enfin les produits et les prestations de services sont reliés entre eux par des réseaux. De nouveaux modèles d’affaires, de nouveaux marchés et produits sont créés.

L’importance de la digitalisation de la chaîne de valeur

La rapidité de la numérisation de l’économie et de la société modifie la façon dont la production et le travail se réalisent. Les solutions Industrie 4.0 intègrent la production avec les dernières technologies de l’information et de la communication et créent des chaînes de valeur « intelligentes ». Cela changera les modèles commerciaux existants, transformera les structures de marché établies, redistribuera les parts sur le marché mondial et créera de nouvelles concept de services. A ce jour, Le prochain défi majeur est de créer des avantages maximaux pour les clients avec les nouvelles possibilités techniques (briques technologiques). Il faut déployer l’offre de service Industrie 4.0 qui sera la clé pour digitaliser l’ensemble de la chaîne de valeur du fournisseur aux clients. Donc cela signifie également que les installations industrielles deviennent de plus en plus un fournisseur de services. La priorité de l’innovation passe donc de l’optimisation et de la mise en réseau des processus de production au développement de nouveaux services supportés numériquement.

Les entreprises ont peur des coûts d’investissement

En septembre 2017, une analyse réalisée par l’Alliance pour l’industrie du futur et de grands cabinets de conseil en septembre 2017 a révélé un obstacle : les deux tiers des entreprises craignent les coûts d’investissement : entre 2000 et 2016, le profit net, le capital engagé et le retour sur capital engagé ont chuté fortement. Le roce de l’industrie française est sous critique du fait d’un manque de profit, d’un sous-investissement et d’un outil obsolète.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

J’accepte les conditions et la politique de confidentialité

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.