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professionnel de la communication et directeur général de Ionis Education Group
« C’est en travaillant heureux que l’on fait du bien à l’entreprise et à soi-même »
C’est vendredi. Les rats rient et le temps est à la réflexion.
Et je me demande pourquoi les gens qui se prennent si au sérieux dans leur quotidien ont tant de mal à comprendre pourquoi ils sont malheureux, mal-aimés et mal compris.
Pourquoi ne peuvent-ils pas comprendre que l’être humain a besoin de joies, de rires, de rencontres, de dialogues, de moments qui les emmènent ailleurs. Mais pour ces puristes il n’y a pas de travail sans dureté. Le temps est trop sacré pour le perdre. La mission compte trop pour se relâcher. La concurrence est trop présente pour s’évader.
Et il faut donc attendre la première crise, la faille, la perte de contrôle et parfois pire pour que le travailleur dit sérieux et qui ne s’égare jamais comprenne que c’est l’inverse qui conduit à la victoire.
Oui, l’égarement, la curiosité, le dialogue, la pensée divagante, permettent de fructifier des qualités, plus que les méthodes rigides. Elles existent encore (tant dans ces entreprises qui veulent imposer glorieusement combien la rudesse est source de réussite).
C’est en travaillant heureux que l’on fait du bien à l’entreprise et à soi-même. Certainement pas l’inverse. Point barre comme disait Raymond.