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professionnel de la communication et directeur général de Ionis Education Group
Le code de la route n’est pas qu’un levier organisationnel. C’est un instrument d’harmonie collective, de respect et de protection des plus faibles, de symbole d’une collectivité qui se respecte.
C’est vendredi. Les thons tonnent et le temps est à la réflexion.
Aujourd’hui je me ferai sans doute traiter de réac, de ringard ou de je ne sais quoi. Mais, en assistant à un triste accident, un jeune sous les roues d’une moto dans une rue prise à sens unique avec sa trottinette, j’ai réfléchi à ce que signifie le code de la route, son respect et ses interdits.
Comment une société peut-elle vivre en humanité si les règles qui harmonisent les vies et les quotidiens ne sont ni comprises ni respectées, si les interdits des uns sont les tolérés des autres… et si l’absence de répression conduit à dévaloriser la loi ?
C’est notre réalité faite d’une croissance des accidents, des blessés, des paralysés et des décès. Parce que l’obéissance à une même règle fait la société. Parce que le respect des interdits fait la communauté. Parce que la désobéissance des codes de la route ne sont pas des formes magnifiques de contestation sociale mais de banals symboles de l’égoïsme quotidien, du « tout pour ma gueule ». Il suffit de visiter certains pays proches pour constater que le respect est en forte dévaluation chez nous.
Le code de la route n’est pas qu’un levier organisationnel. C’est un instrument d’harmonie collective, de respect et de protection des plus faibles, de symbole d’une collectivité qui se respecte. Après cela, je veux bien me faire traiter de réactionnaire.