Le livre est le fondement de nos sociétés, de nos cultures et de nos croyances

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Marc Drillech Directeur Général de Ionis Education Group
Marc Drillech,
professionnel de la communication et directeur général de Ionis Education Group

Alors qu’on imaginait que la domination de la liseuse transformerait nos vies…

Aujourd’hui c’est vendredi. Les mulets moulinent et le temps est à la réflexion.

Et après m’être endormi un livre à la main, je me demande avec délectation ce qui fait que ce dinosaure de la culture, ce résistant à la modernité tech, tient si bien la route.

Qui pouvait croire qu’en 2022 des dizaines de jeunes rêveraient d’ouvrir une librairie ? alors qu’on imaginait que la domination de la liseuse transformerait nos vies… J’y vois au moins trois raisons.

Le livre est le fondement de nos sociétés, de nos cultures et de nos croyances. Il ne peut disparaître ainsi sans qu’une résistance individuelle s’organise, dans le silence et la solitude mais avec volonté. En additionnant notre refus de voir l’objet culturel disparaître, nous controns les tendances… pour un certain temps !

Le « nouveau livre » – et ses diverses formes technologiques – répond à une attente, certes. Mais il n’est pas sentimentalement comparable à l’émotion du livre traditionnel. L’utile et l’agréable, voilà un tandem qui peut combler les attentes, mais le livre n’est pas qu’un ensemble de lettres et de mots.

Enfin, et je m’aventure sur cette hypothèse, nombre de citoyens dans le monde entretiennent un rapport compliqué avec la technologie. Ils comprennent aisément ses avantages mais demeurent inquiets face aux risques, aux abus, aux dangers potentiels. Le livre fait partie des modalités de résistance à cette disruption permanente qui s’impose plus qu’elle ne s’invite.

Et puis quand la technologie fait disparaître le toucher ou l’odorat, au profit de l’écran dominant, le livre a des défauts qu’on aime et pour lesquels on se battra encore longtemps.

« Boomériquement vôtre. »

Journaliste-Chef de service rédactionnel. Formé en Sorbonne – soit la preuve vivante qu'il ne faut pas « nécessairement » passer par une école de journalisme pour exercer le métier ! Journaliste économique (entreprises, macroéconomie, management, franchise, etc.). Friand de football et politiquement égaré.

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