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professionnel de la communication et directeur général de Ionis Education Group
« En observant combien le feu rouge n’est plus respecté je me dis qu’on va à l’inverse de la libération des contraintes »
C’est vendredi. Les vipères vitupèrent et le temps est à la réflexion. Et cette semaine penchons-nous sur un objet capital, un symbole de nos capacités à vivre en société, un outil qui permet le respect des plus faibles par les plus forts, qui signifie à lui tout seul ce que veut dire vivre en société, ensemble, les uns avec les autres.
Un objet qui, non respecté ou ignoré, insulté et négligé, démontre les risques d’un monde qui donne libre cours aux forts et aux dominants. Un monde qui favorise le triomphe du plus fort ou du plus malin, un monde qui ne respecte pas l’enfant, la personne âgée ou le handicap.
Oui, certains me trouveront ringards mais savent combien je m’en moque.
En observant combien le feu rouge n’est plus respecté je me dis qu’on va à l’inverse de la libération des contraintes. On devient plus violent, plus sauvage, plus irrespectueux. Le feu rouge c’est le symbole d’une société, du respect, des obligations des uns envers les autres. Notre situation va à l’inverse et il n’y a que peu de raisons de se réjouir de ce dérèglement qui conduit à la victoire du fort, du violent, de l’irrespectueux.
Le respect est l’enjeu crucial de nos sociétés et toute promenade dans nos villes ne peut que conduire à une crainte très légitime.