Face aux réseaux sociaux, les États doivent s’engager

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Marc Drillech, professionnel de la communication et ex-directeur général de Ionis Education Group
Marc Drillech,
professionnel de la communication et ex-directeur général de Ionis Education Group

« Mais si les gagnants des réseaux sociaux sont les entreprises, les responsables vis-à-vis des populations sont avant tout les États »

C’est vendredi. Les coyotes yoyottent et le temps est à la réflexion. Car chaque jour vaut ses drames, ses escroqueries et ses détournements, ses attaques violentes et ses maîtres chanteurs par l’intermédiaire des réseaux sociaux.

Nous avons rêvé l’arrivée de ses derniers, la libération des contraintes de temps, de distance, d’argent.

Nous avons voulu devenir des émetteurs et plus seulement de passifs récepteurs.

Et nous avons eu nos rêves et nos fantasmes, nos nouveaux mondes et nombre d’innovations qui ont transformé nos vies.

Sauf que nous avons oublié qu’il fallait payer l’addition, toute l’addition, pas seulement le bien procuré par les réseaux sociaux mais le mal. Ces influenceurs débiles et incultes, ces racistes et ces extrémistes de tous poils qui jouent sur les désirs de justice des jeunes, ces frustrés qui deviennent forts derrière les écrans et l’anonymat.

Mais si les gagnants des réseaux sociaux sont les entreprises, les responsables vis-à-vis des populations sont avant tout les États. Dire qu’ils ont regardé le temps passé et ont préféré ne rien combattre, ne rien voir, ne rien entendre… est tout sauf exagéré.

Aujourd’hui une législation bien plus répressive et plus éthique doit devenir une réalité sur le plan européen avec les moyens et avec les personnels adéquats. On ne peut pas tout dire, vendre ou montrer sur les médias traditionnels. On doit instaurer les mêmes règles sur les réseaux sociaux en imposant aux États d’utiliser leurs armes et les modes répressifs : la loi, l’obligation, la taxation, la répression des entreprises coupables de véhiculer des messages de haine, des appels aux meurtres et nous connaissons parfaitement cette litanie.

L’engagement des États, la France en premier, ne tient pas dans des discours mais dans des lois, des textes, des répressions, condamnations … Et qu’on nous épargne tout discours sur l’autodiscipline et le dialogue avec les grandes entreprises du secteur.

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