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professionnel de la communication et directeur général de Ionis Education Group
Les actes des influenceurs peuvent se traduire en l’imposition de modèles, de modes et de pensées qui vont affaiblir les plus pauvres.
C’est vendredi. Les mites matent et le temps est à la réflexion. Et à l’heure où nous sommes envahis par toutes sortes d’influenceurs, quand des milliers de jeunes suivent à la lettre des manipulateurs et des escrocs modernes, on peut s’étonner de la faiblesse de réaction des pouvoirs publics, de la mollesse des associations et des militants – les plus escroqués étant les plus défavorisés.
Essentiel que la loi qui doit protéger les consommateurs les moins aptes à se défendre agisse plus vite et plus fort.
Elle doit imposer des normes plus rigoureuses à des charlatans qui peuvent détruire des vies, complexer des jeunes filles et imposer des modèles totalement rétrogrades.
L’influence porte bien son nom mais se traduit trop souvent en l’imposition de modèles, de modes et de pensées qui vont affaiblir les plus pauvres. Et parce que cela se passe sur le Net, touche des jeunes dont on ne comprend pas le langage ou les préférences, on sourit en disant qu’il s’agit de stupidités qui passeront.
Des influenceurs assument leur envie de faire passer leurs idées, leurs passions ou leurs expertises. Rien à dire.
D’autres aident à déglinguer des jeunes, à instaurer des impératifs physiques dangereux, à valoriser des comportements préjudiciables. Alors à la loi d’agir pour la défense des plus pauvres donc des moins protégés.