Ces petits actes qui nous dépassent

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Marc Drillech, professionnel de la communication et directeur général de Ionis Education Group
Marc Drillech,
professionnel de la communication et directeur général de Ionis Education Group

Oui je me dis qu’on est une espèce bizarre qui passe souvent à côté du bonheur ou du bien-être pour pas grand-chose.

C’est vendredi. Les mites mutent et le temps est à la réflexion. Zéro. Rien. Nada. Vide. Trou noir. Oui cette semaine j’ai mis ma pensée au repos. Histoire de débrancher un peu du réel. C’est indiscutablement moins dur qu’une cure d’amaigrissement mais pas moins contraignant.

Mais je n’arrive pas à me détacher d’une image, celle de la course de relais, quand le passage se fait mal à cause de quelques centimètres de trop ou l’inverse.

Oui je me dis qu’on est une espèce bizarre qui passe souvent à côté du bonheur ou du bien-être pour pas grand-chose. Qui s’enferme, se querelle, se rejette pour des broutilles, des riens qui soudain deviennent tout.

Et combien de fois nous imaginons que nos conflits reposent sur des oppositions très sérieuses alors qu’en les analysant on constate qu’on était dans l’infiniment petit.

Après Pâques, Pessah et le Ramadan je me verrais bien fêter une journée mondiale contre les petits actes et pensées qui font mal. Naturellement les athées, les sceptiques et les méfiants seraient les bienvenus.

Simplement pour penser à nos paroles et nos actes quotidiens, et ne pas oublier que certains qu’on qualifie de petits peuvent avoir des répercussions qui nous dépassent.

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