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Le constructeur coréen a touché le jackpot avec son nouveau SUV dont la carrière commerciale démarre en trombe. Son compagnon de gamme Santa Fe, qui bénéficie d’un restyling en profondeur, devrait également convaincre les acheteur·ses à la recherche de plus grand volume.

Chez Hyundai, on se frotte les mains en affirmant avoir vendu en France, sur les six premiers mois de l’année, autant de Tucson que durant toute la période de commercialisation de l’ancienne génération. Et ne pas craindre pour l’instant les pénuries de composants électroniques qui sont majoritairement fabriqués en… Corée. Avec Tucson millésime 2021, Hyundai signe ainsi le meilleur lancement de son histoire en France. Il est donc indéniable que l’esthétique très angulaire du SUV coréen, fortement inspirée par le concept car dévoilé à Los Angeles en 2019, rencontre le succès. Le nouveau Tucson, quatrième du nom, plaît.
Il faut dire que ce SUV est pétri de qualités à commencer par son grand confort. Spacieux, silencieux, très bien équipé, le rival coréen des Peugeot 3008 et autres concurrents européens offre en outre quelques gadgets technologiques intéressants, comme l’alerte visuelle d’angle mort dans les compteurs grâce aux caméras situées sous les rétroviseurs. Autre équipement original, la commande à distance de sortie de stationnement (sur les modèles hybrides) pour faire avancer ou reculer le véhicule dans sa place de stationnement en appuyant sur la smart key, ou encore la détection d’un véhicule à l’approche quand on ouvre une portière. En revanche, certains équipements prêtent à sourire comme cette alerte de présence de passager·ère arrière pour ne plus oublier ses enfants (ou sa belle-mère) dans la voiture !

Un bon point attribué en revanche au système de climatisation qui s’adapte aux besoins de tou·tes les passager·ères avec la technologie Multi-Air, laquelle adoucit les écoulements d’air et règle la température séparément pour le·la conducteur·rice, le·la passager·ère avant et les passager·ères arrière.

Le Santa Fe fait lui aussi peau neuve

Du point de vue mécanique, le Tucson est un bon produit, très agréable à conduire en version hybride avec, sous son capot, un bloc essence 1,6 litre de 180 ch et un moteur électrique de 60 ch, soit une puissance globale de 250 chevaux en stricte version deux roues motrices. La boîte auto à 6 rapports fonctionne par simple appui sur des boutons pas toujours très réactifs. D’autres motorisations sont disponibles : essence microhybride de 150 ch, diesel microhybride de 136 ch, hybride rechargeable et, en bonus, une version à transmission intégrale avec la boîte à double embrayage DCT-7 sur la motorisation diesel.

Le Santa Fe profitera-t-il lui aussi de l’engouement hexagonal pour le Tucson ? Le grand SUV de Hyundai a en effet officiellement bénéficié d’un restyling qui tient plus, pourtant, de la refonte en profondeur du modèle. Le véhicule adopte la plate-forme du Tucson et ses motorisations (avec une version à transmission intégrale en hybride rechargeable) et a été sérieusement relooké, mais de façon plus classique et consensuelle que le Tucson. Lui aussi spacieux, confortable et très bien équipé, le Santa Fe offre sept places et s’inscrit avec ambition dans la nouvelle compétition commerciale des SUV familiaux en lieu et place des anciens grands monospaces. Mais attention, son gabarit n’autorise pas toutes les libertés urbaines, d’autant que son rayon de braquage (comme chez le Tucson) se montre riquiqui.

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