Nouvelles Vertes, du 6 octobre

Temps de lecture estimé : 2 minutes

C’est l’heure du tour d’horizon environnemental… par Ezzedine El Mestiri !

Paris : « Ouvrez, ouvrez, la cage aux oiseaux » ! • Le bien-être animal a enfin gagné ! En décembre, la ville de Paris mettra définitivement fin aux ventes d’oiseaux et de petits animaux qui rythmaient notamment les dimanches de l’île de la Cité depuis 1881. Le marché aux oiseaux était le dernier lieu de vente de ce type, une véritable institution qui a perdu tout son sens ! La ville a donc formulé une proposition d’accompagnement aux derniers commerçants, une majorité d’entre eux ayant commencé à diversifier leur activité. Rappelons que la vente d’animaux vivants en boutique ou lors de salons reste, elle, autorisée.

École : les nouvelles vigies de la planète • Depuis la rentrée 2020, chaque classe de collège et lycée doit élire deux éco-délégués, en plus des traditionnels délégués de classe. Ils ont vocation à sensibiliser leurs camarades aux écogestes et à proposer des initiatives écologiques à mener dans toute l’école. Chaque établissement doit élire aussi des « super » éco-délégués, dont la mission consiste à porter des projets pour améliorer la biodiversité, et sensibiliser à la lutte contre le gaspillage alimentaire.

Europe : stop aux produits issus de la déforestationEurope : stop aux produits issus de la déforestation • Les eurodéputés viennent d’adopter un texte portant interdiction de territoire européen à tous les produits comme le café, le cacao, le bœuf, le soja, le cuir, le caoutchouc, le maïs ou encore l’huile de palme, qui ne peuvent pas faire la preuve qu’ils ne sont pas issus de terres déboisées. Seuls sont autorisés des produits en mesure de prouver qu’ils n’ont pas contribué à la déforestation.  Voilà une bonne nouvelle pour certains peuples autochtones, dont l’habitat est défriché au profit de la culture de ces matières premières agricoles.

Déforestation : l'Amazonie en première ligne Alerte rouge sur le poumon vert de l’humanité • Plus du quart de l’Amazonie est irrémédiablement détruit par la déforestation, alertent des leaders autochtones et des scientifiques, réunis à Lima, au Pérou, à l’occasion du 5e sommet des Peuples indigènes. Ils réclament un engagement pour préserver 80 % de l’écosystème d’ici à 2025. 26 % des écosystèmes du poumon vert de l’humanité sont irréversiblement dégradés à cause de la déforestation. L’Amazonie souffre de l’exploitation forestière et pétrolière, ainsi que de l’accaparement des terres pour l’agriculture. Cette déforestation est responsable aussi d’une augmentation des incendies.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

J’accepte les conditions et la politique de confidentialité

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.