Le Press Club de France réunit journalistes, communicant·es et chef·fes d’entreprise

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Réseau puissance trois, échelle monde…

Le Press Club de France n’est pas si vieux… Il apparaît en 1986 sur les brisées du Club de la presse où le senior Jean-Claude Bourret prenait sa part. Pas assez pour éviter le naufrage financier de l’entité. Pas découragé, le même Bourret fait appel à des vrais financiers. Ils vont mettre sur pied un club désormais pérenne où se côtoient journalistes, managers, gotha de la com, institutionnels. Un vrai réseau auquel adhèrent les chef·fes d’entreprise histoire de fréquenter débats, ateliers et même formations, rencontres, services. Fédérateur des Press Clubs européens et mondiaux, le Press Club de France est aujourd’hui présidé par Olivier de Lagarde, rédacteur en chef adjoint de France Info.

En 1986, le Press Club remis sur pied par Jean-Claude Bourret se lance avec Emmanuel de La Taille, alors journaliste à TF1, à sa tête, et les entrepreneurs Paul Dubrule et Gérard Pélisson, co-fondateurs du Groupe Accor. Il est maintenant le premier Press Club européen, par le nombre de ses membres et ses activités. « L’objectif a été de créer tout à la fois la “Maison” des journalistes, un lieu neutre où l’on peut entendre battre le pouls de la profession, et dans lequel ils pourraient se retrouver dans une ambiance conviviale et néanmoins professionnelle », décrit Olivier de Lagarde. Mais le Press Club, c’est également une plate-forme de services et d’échanges ouverte aux managers, aux communicant·es et aux institutionnels. Dès sa création, « le Press Club a été ouvert aux chef·fes d’entreprise, dans l’idée qu’il serait une escale incontournable pour tous ceux et celles qui ont pour passion l’information et la communication, où chacun côtoie l’autre dans le plus grand respect de son indépendance », pitche Olivier de Lagarde.

Une manne d’informations

Pour l’adhérent·e entrepreneur·e, le Press Club est devenu un véritable centre d’information. Lagarde : « On y décrypte l’actualité avec ceux qui la font, journalistes, politiques, chef·fes d’entreprises se succèdent tous les mois à la tribune du Club. Plus de 60 débats et événements sont organisés chaque année et proposés aux membres… » On s’y forme, journalistes comme communicant·es : Comment filmer et monter avec un iPhone, Intelligence artificielle et enjeux pour les entreprises, Prise de parole en public… La ligne éditoriale veut coller le plus possible à l’actualité pour les débats. « Mais il arrive que des membres du Club nous suggèrent des thèmes, soit par intérêt personnel, soit parce que leur compétence professionnelle les désigne comme intervenants potentiels, souligne Olivier de Lagarde. Pour les ateliers, ce sont souvent des membres du Club qui proposent de mettre au service des autres leur savoir-faire. »

Comment le Press Club a-t-il survécu à la pandémie ? Un sacré défi. Mais « nous avions pris de l’avance avant la crise sanitaire sur la numérisation de nos événements, nous n’avons donc rien arrêté », rassure le président. Les débats et rencontres ont existé en visio, le lien avec et entre les membres fut sauf. Aujourd’hui, le Press Club a placé ces outils technologiques au service de ses membres et clients. « Surtout, nous avons accompagné nos membres pendant cette période difficile. Notre savoir-faire en matière de numérisation des événements leur a donné le moyen de maintenir la communication. »

Un réseau international

Avec près de 600 membres, le PC privilégie le contact et le partage d’expérience. Avant la fin de l’année, une nouvelle activité centrée sur le contact, After Work, sera lancée. Quant au pôle de services, il se révèle équipé. « Nous disposons de deux salles de conférences, d’un lounge où les membres viennent travailler ou se rencontrer, d’un restaurant, d’une salle de presse avec le fil AFP, le wifi, un kiosque à journaux, et nous pouvons leur donner accès à un auditorium de 300 places qui se trouve dans la Tour Sequana où nous sommes installés », décrit Olivier de Lagarde. Bien sûr, le réseau mondial joue à fond : « Tout un chacun profite des liens privilégiés que nous avons noués avec d’autres Press Clubs à travers le monde en créant la Fédération européenne de l’Association internationale des Press Clubs, soit aujourd’hui 40 clubs. » L’adhésion France assure celle aux autres clubs, lesquels se réunissent pour échanger sur leurs activités respectives. « Un échange d’idées, de mesure de ce qui fonctionne chez les uns et les autres pour ensuite l’adapter éventuellement dans nos clubs, explique Olivier de Lagarde. Mais nous menons surtout une action commune sur les sujets liés à la liberté de la presse. Cette année, par exemple nous avons interpellé le Comité international olympique pour qu’il inclue les questions de liberté de la presse dans ses pourparlers avec le gouvernement chinois avant les Jeux olympiques d’hiver de février 2022. » Un retour ?

Jean-Marie Benoist

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