Electra a conclu une première levée de fonds de 15 millions d’euros

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Qui ? Électra
Quoi ? des chargeurs ultrarapides pour véhicules électriques répartis – dans un premier temps – dans les grandes agglomérations.

Le marché de la voiture électrique a un boulevard devant lui. Les ventes de véhicules diesel ont chuté – passées de 34 à 30 % entre 2019 et 2020. Une baisse encore plus marquée pour les voitures à essence.  La start-up Électra l’a bien compris. Elle tente d’effacer l’un des ultimes obstacles à l’achat d’un véhicule électrique : le temps de recharge !

Aurélien de Meaux

À la tête d’Électra, trois entrepreneurs : Aurélien de Meaux, Augustin Derville et Julien Belliato. Dont le premier avait créé l’application d’impression photo Cheerz dix ans plus tôt. Désormais,  place aux bornes de recharge ! Encore trop peu nombreuses en France. Et surtout trop lentes : « L’infrastructure de bornes de recharge actuelle en France n’est pas satisfaisante. Il n’y a pas assez de bornes, elles sont trop lentes et certaines ne fonctionnent pas », constate Aurélien de Meaux.

Des bornes ultrarapides
Pas de doute, le projet d’Électra séduit. La jeune pousse parisienne a récemment conclu une première levée de fonds de 15 millions d’euros auprès des fonds Eurazeo, Serena et Frst Venture. Elle a aussi attiré l’attention de business angels comme Thibault Chassagne et Karim Kaddoura (fondateurs de Virtuo) ou Grégory Frapet (CEO de Primonial REIM). De quoi atteindre au mieux ses ambitions. Lesquelles ? une première étape de 50 stations de recharge d’ici à la fin de l’année et 1 000 stations à horizon 2030 ! Les installations démarreraient au dernier trimestre 2021.

Surtout, les bornes envisagées se veulent ultrarapides. « Nous voulons faire de la recharge en minutes », lance Aurélien de Meaux pour Les Échos. Électra propose un service de recharge qui oscille entre 150 et 300 kWh. Autrement dit, comptez en moyenne entre « 20 et 30 minutes » pour atteindre le plein d’électricité. La start-up de la mobilité électrique vise d’abord un déploiement en Île-de-France. Ainsi que dans les agglomérations de Lyon et Lille. Avec en tête des emplacements stratégiques : centres commerciaux, parkings publics et hôtels.

Présente sur toute la chaîne de valeur
Pour les trois entrepreneurs, Électra se doit de chapeauter l’ensemble de la chaîne de valeur pour offrir un service de qualité. De l’installation – à ses frais – des stations à la gestion du service client. La start-up cible plutôt les flottes professionnelles – VTC, auto-écoles, taxis, etc. – et les particuliers dans l’incapacité à recharger leur modèle de batterie à domicile. Les utilisateur·rices passent par l’application d’Electra pour réserver un créneau de recharge.

Pour parvenir à ses objectifs, et notamment celui de 1 000 stations en 2030, Electra devra procéder à de nouvelles levées de fonds. En parallèle, ses effectifs devraient tripler d’ici à la fin de l’année.

Électra

Journaliste-Chef de service rédactionnel. Formé en Sorbonne – soit la preuve vivante qu'il ne faut pas « nécessairement » passer par une école de journalisme pour exercer le métier ! Journaliste économique (entreprises, macroéconomie, management, franchise, etc.). Friand de football et politiquement égaré.

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