Protocole sanitaire en entreprise : tout savoir sur la nouvelle version !

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Le protocole sanitaire mise beaucoup sur l’aération et les autotests en entreprise.

Pas de retour à la normale pour tout de suite, mais un brin d’optimisme tout de même. Une nouvelle version du protocole sanitaire en entreprise a vu le jour mardi 17 mai à la suite d’une visioconférence entre la ministre du Travail Élisabeth Borne et les partenaires sociaux. Il faudra encore patienter un peu pour celles et ceux qui plébiscitent le retour rapide au bureau – et qui peuvent travailler à domicile. Sinon, autotests, vaccination, aération… Tous les détails pratiques de ce nouveau guide de survie contre la covid en entreprise !

En France, l’échéance du 19 mai revient sur toutes les lèvres. Avec le sentiment d’une liberté à moitié retrouvée. Hormis la réouverture des terrasses des restaurants, des musées ou des théâtres, le protocole évolue aussi en entreprise. Certes moins radical. D’abord, la dose de télétravail ne changera pas d’ici au 9 juin. L’ensemble des salarié·es qui peuvent télétravailler doivent le faire cinq jours sur cinq ! Et demander une journée par semaine au bureau s’ils·elles en ressentent le besoin. Pas de changement pour le télétravail donc. Idem pour le port du masque en intérieur ou extérieur.

L’éloge de l’aération
Aérez matin, midi et soir ! Une recommandation qui découle évidemment de l’évolution de nos connaissances sur la transmission du virus. Dans ce sens, on le sait, le gel hydroalcoolique et le port du masque constituent une barrière à la propagation du Sars-CoV-2. L’aération en demeure une autre, tout aussi essentielle. Afin d’éviter que le virus ne reste en suspension dans une pièce. Plusieurs articles scientifiques défendent cette transmission par aérosols à travers des revues comme le British medical journal ou le Lancet. D’où l’insistance sur l’aération et la ventilation au sein de la nouvelle version du protocole sanitaire.

Si une entreprise ne dispose pas d’un système d’aération adéquat, le protocole recommande l’ouverture en grand des portes et fenêtres. Par ailleurs, il incite les entreprises à mesurer le dioxyde de carbone présent dans l’air via un détecteur de CO2.

Place aux autotests !
Alors que les entreprises pouvaient déjà financer des tests rapides pour leurs salarié·es, les autotests s’invitent dans ce protocole sanitaire édition mai 2021. Ces autotests seront proposés aux collaborateur·rices (aux frais des employeurs) et « dans le respect des règles de volontariat et de secret médical et avec une information du salarié par un professionnel de santé », détaille-t-on dans la nouvelle version. Bien entendu, en cas de test positif, le·la salarié·e malade devra s’isoler à son domicile.

Sur le volet vaccination, le protocole précise que les employeurs ont l’obligation d’autoriser leurs salarié·es à s’absenter pendant leurs heures de travail pour se faire vacciner. Même si  les salarié·es qui s’absentent pour visite médicale n’ont pas à en « préciser le motif ». S’il n’y a pas de service de santé au travail, là en revanche, « pas d’autorisation d’absence de droit », précise le document. Mais, par bon sens, tout employeur doit être amené à faciliter l’accès au vaccin anti-covid à son personnel.

Ultime volet de l’énième version du protocole : l’accompagnement des collaborateur·rices pour faire en sorte qu’ils·elles pratiquent bien les gestes barrières. Notamment pour les nouvelles recrues qui n’y ont jamais été habituées. Mais aussi – et même surtout – l’accompagnement des salarié·es dans leur « réappropriation des gestes professionnels parfois non pratiqués depuis de long mois » et une mise en activité partielle. Renouer avec les gestes du quotidien en entreprise pour ne pas voir augmenter le nombre d’accidents du travail. Voilà les détails du protocole sanitaire en entreprise à assimiler au plus vite pour les salarié·es et employeurs. Du moins avant que la récente version ne fasse une nouvelle fois peau neuve…

GW

Journaliste-Chef de service rédactionnel. Formé en Sorbonne – soit la preuve vivante qu'il ne faut pas « nécessairement » passer par une école de journalisme pour exercer le métier ! Journaliste économique (entreprises, macroéconomie, management, franchise...). Friand de football et politiquement égaré.

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