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La Ligue des optimistes de France publie les conseils de Michèle Freud, psychothérapeute, directrice de l’École de sophrologie.

Fondatrice et directrice de l’École de sophrologie, Michèle Freud est psychothérapeute, diplômée en psychologie, psychopathologie clinique, hypnose pratique, sophrologie, E.M.D.R et I.C.V., traitements axés sur les traumatismes. Voici ses suggestions pour échapper au stress.

1 Veiller à son poids de forme
Privilégions une alimentation équilibrée pour rester en forme et préserver nos défenses immunitaires.
Pour manger lentement et mieux apprécier le goût des aliments, testez un exercice de sophrologie : commencez par prendre une ou deux grandes respirations. Puis concentrez-vous sur le goût : la bouche, siège du goût, l’intérieur de la bouche, la cavité buccale. À présent, mettez dans votre bouche une toute petite quantité d’un aliment de votre choix. Appréciez-en le goût, la saveur, la texture, l’onctuosité. Imprégnez-vous totalement de ce goût plaisant, appréciez-le vraiment et dégustez lentement votre aliment.

2 Pratiquer une activité physique régulière
Confinement n’est pas synonyme de laisser-aller. On se motive pour faire un peu d’exercice, pour bouger à son rythme, s’étirer, se relaxer ou encore suivre des cours en ligne et des tutos en planifiant son horaire de pratiques en fonction de ses possibilités
Ou encore danser, chanter avec une playlist pour se défouler et oublier le confinement.

3 Apprendre à se poser
Accordez-vous aussi le droit de ne rien faire, sans inquiétude, sans culpabilité, prenez le temps de souffler. Retrouvez le calme et mettez à profit cette période particulièrement troublée. Sophrologie, yoga, méditation sont d’un réel soutien. C’est dans cet espace de liberté à l’intérieur de soi, que nous découvrirons combien nous disposons de potentialités pour mieux faire face.
Faites en sorte que seule l’activité du moment soit la plus importante. S’exercer à vivre le moment présent en pleine présence permet de mettre ruminations mentales et peurs à distance.

4 Prendre soin de ses pensées
Face à cette crise sanitaire, nous imaginons le pire et les pensées toxiques s’enchaînent. Morosité ambiante… difficile d’avoir le cœur joyeux en ce moment. Pourtant, c’est possible. Nos pensées façonnent notre réalité. Commencez par énumérer consciemment tout ce qui est positif dans votre vie. Vous constaterez que les événements ont soudain une autre coloration. Même dans les pires situations, rien n’est jamais définitif ! Apprenons à rayer la plainte de notre vocabulaire. Être victime nous cantonne dans l’immobilisme et nous empêche d’avancer. Nourrissons-nous aussi de lectures et articles inspirants.
Voici un exercice à mener de temps en temps : retournez-vous sur votre passé quelques instants, songez à tout ce que vous avez accompli de positif jusqu’à ce jour. Considérez et évaluez tout ce chemin parcouru. En étiez-vous conscient ? Refaites cet exercice régulièrement pour doper votre moral. Souvenez-vous de petits ou grands moments de bonheur que vous avez connus au cours de votre existence, comme une belle rencontre, un voyage idyllique, la vue d’un beau paysage, le souvenir d’un fabuleux concert, un dîner chaleureux entre amis, le sourire radieux d’un enfant, etc. Le bonheur se niche dans la simplicité.

5 Se faire plaisir
Offrons-nous des petits moments de joies simples que l’on occulte par manque de temps ou excès de culpabilité. Posez-vous là, un instant pour admirer ce que vous n’aviez jamais pris le temps de voir auparavant.
Cultivons des temps de plaisir à être chez soi, tout simplement. À défaut de se déplacer, nous pouvons nous évader tout en restant à la maison.

« Celui qui connaît l’art de vivre avec soi-même ignore l’ennui », écrivait le philosophe Érasme. Dans les périodes de crise, se soucier de soi au quotidien est primordial. Retrouver le calme, se sentir en sécurité, être à l’écoute de soi permet aussi une plus grande disponibilité pour soutenir et écouter les autres, nos proches et ceux qui nous sollicitent en ce moment.

Le doyen de la tribu. Ai connu la composition chaude avant de créer la 1re revue consacrée au Macintosh d'Apple (1985). Passé mon temps à créer ou reformuler des magazines, à écrire des livres et à en traduire d'autres. Ai enseigné le journalisme. Professe l'écriture inclusive à la grande fureur des tout contre. Observateur des mœurs politiques et du devenir d'un monde entré dans le grand réchauffement...

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