Temps de lecture estimé : 1 minute
Temps de lecture constaté :0,40′
Une entreprise normande a eu la bonne idée de mettre au point un textile compatible lave-vaisselle.
On nous a dit : les masques en tissu se lavent à 60°. Un rien malcommode. Depuis, l’Académie de médecine a revu la copie : en machine ou pas, un lavage main suffit, à température modérée. D’où l’idée de cette entreprise de l’Eure, Dedienne Multiplasturgy Group : des masques destinés au lave-vaisselle.
La concurrence des membranes va faire rage. En mettant au point un textile barrière qu’il suffit de glisser entre deux plats pour le désinfecter le temps d’un cycle, Dedienne Multiplasturgy Group pourrait relayer à bon escient son activité en berne dans le secteur de l’aéronautique et l’automobile. L’idée du patron eurois, Pierre-Jean Leduc : développer une gamme de produits nommée Protectiv. Parce qu’il estime les masques jetables aberrants par leur impact environnemental, il mise sur des produits biosourcés, 100 % recyclables et sans détérioration, donc lavables à l’infini, autour d’un filtre jetable ou lavable.
Réutilisables à l’infini
L’intérêt du bout de tissu à filtre tient à la facilité de le désinfecter en lave-vaisselle en programme 60 au besoin, mais la température elle-même n’est pas si impérative à en croire les spécialistes. En hôpital, les masques eurois passent à l’autoclave – ils supportent les 130° de ce type d’appareil. Le filtre supporte le même traitement, voire le four. Dès lors, la gamme des masques Dedienne commence à 24 euros – 68,90 euros le modèle à visière intégrée. Un choix rationnel grâce au lavage simplifié.