sport et tech

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Parlons sport, pensons business. Le site Societe.Tech recense 353 levées de fonds pour des start-up de sport en France ces dernières années.

En sport, quand certains soulèvent de la fonte, d’autres lèvent des fonds ! Focus sur ces start-up françaises qui font vivre le business du sport… à travers la Tech !

La dernière en date ? Peyce. Une entreprise spécialisée dans la vente de dossards et dans la promotion d’événements liés à la course à pied en ligne. La levée de fonds a atteint 3 millions d’euros qui serviront au développement de l’entreprise.

Peyce est née en 2020, année où la frénésie du running envahissait tout un pays confiné. Depuis, la reprise des courses officielles a permis à cette marketplace de se creuser un trou dans ce marché. Ronan Denoual, le CEO de Peyce, se réjouit d’aider les promoteurs d’événements outdoor à faire le plein de participants. « Nous apportons de 10 à 50 % d’inscrits en plus à nos clients grâce à notre modèle de marketplace », a-t-il confié à nos confrères du site sportbuzzbusiness.fr.

À l’heure où les levées de fonds se font plus rares, les start-up sportives doivent prouver leur valeur et la solidité de leur business plan. En l’occurrence, Peyce commence à gagner de l’argent à partir de 1 euro vendu sur son site pour des inscriptions aux courses. Ce n’est pas donné à toutes les entreprises !

Barooders, le Vinted au service du sport

Barooders, c’est une entreprise créée par deux passionnés du sport outdoor. Elle reprend les marqueurs de Vinted avec une marketplace d’équipements de seconde main. Sacs de randonnée, skis, équipements d’escalade ou de trail running… Tout y est, notamment pour les montagnards !

Récemment, la start-up a levé 2,2 millions d’euros – auxquels il faut ajouter 1,3 million d’euros levés début 2022 – pour garantir son développement. Cette manne, recueillie auprès de business angels comme Anthony Bourbon, aura permis le lancement d’une application mobile. Depuis février, Barooders s’installe donc confortablement dans un marché du prêt-à-porter de seconde main qui pèse 1,6 milliard d’euros par an en France. Un signe encourageant pour la solidité de leur business plan !

Spantale, le sponsoring new gen

Voilà une entreprise qui se sert de la Tech pour créer une économie positive. Spantale utilise la blockchain et son token AEL pour aider les athlètes à se faire sponsoriser et parrainer. À travers cette start-up, les fans de sport peuvent devenir partenaires de leurs athlètes préférés à travers des campagnes de crowdfunding.

Fin 2021, grâce à la mise en vente de son token AEL, Spantale a levé une première fois 1,2 million d’euros avec l’aide de sa communauté. Plus récemment, l’entreprise a de nouveau levé 1,06 million d’euros. Des sommes qui ont permis de créer puis consolider la plate-forme du site et la mise en vente du token.

Nombreux sportifs soutiennent le projet et font partie de ceux que l’on peut sponsoriser via le crowdfunding. Parmi eux, Émilie Gomis (championne olympique de basketball), Thomas Bouhail (premier Français champion du monde de gymnastique) ou encore Vincent Parisi (champion du monde de ju-jitsu)…

Des start-up qui allient sport & tech vont continuer d’apparaître dans l’écosystème ces prochaines années. Comme Barooders ou Spantale, beaucoup font le choix d’ajouter une dimension positive à leur projet via l’écoresponsabilité ou la solidarité. Alors, sommes-nous à l’aube d’un nouveau tournant pour le sport business ?


Les prolongations…

L’UFC et la WWE se rapprochent • Les deux ligues – l’une de MMA et l’autre de catch – viennent d’officialiser la création d’une société commune. Endeavor, le groupe qui gère l’UFC, détiendra 51 % des parts de cette nouvelle fusion et en sera donc l’actionnaire majoritaire. Les deux ligues mutualisées ont une valeur globale de 21,4 milliards de dollars. Concrètement, cet accord pourrait faciliter les passerelles d’athlètes entre les deux disciplines. À la manière de Brock Lesnar, multiple champion de la WWE et aussi en catégorie « poids lourd » à l’UFC.

La NBA paye bien ! • Une nouvelle qui nous vient de Statista. On y apprend que la ligue où le salaire moyen est le plus élevé est la NBA. Les basketteurs de la grande ligue touchent en moyenne 8,32 millions d’euros par an. Petite surprise, en deuxième position, c’est l’Indian Premier League de cricket qui talonne le géant américain avec 5,3 millions d’euros chaque année en moyenne par athlète.

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