NBA

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Parlons sport, pensons business. Le 19 janvier, l’Accor Arena revêtira son plus beau parquet pour accueillir un match officiel de NBA. Il opposera les Bulls de Chicago aux Pistons de Détroit.

Trois ans après le succès du premier match officiel NBA en France, la grande ligue fait son retour dans la ville lumière. Les Bulls (10e à l’Est) et les Pistons (14e à l’Est) s’affronteront à 21 heures ce jeudi 19 janvier. À noter la présence dans les effectifs d’un frenchie – le jeune Killian Hayes – et de superstars comme DeMar DeRozan ou encore Zach LaVine. Tous les billets commercialisés ont trouvé preneur en quelques minutes. Le basket américain est décidément bien installé dans les cœurs français !

Conquérir le marché français et plus largement européen, c’est l’assurance de faire évoluer son chiffre d’affaires à des niveaux inespérés. L’Espagne, l’Angleterre, les Balkans et évidemment la France, tous ces pays et régions voient leurs peuples s’intéresser de plus en plus près au basketball.

Et si les ligues européennes affichent un niveau de jeu très correct, c’est sur l’aspect show et entertainment que la NBA peut marquer des points. Un argument marketing imparable.

La starification des athlètes américains depuis les Jeux olympiques de 1992 (et la fameuse Dream Team de Michael Jordan et Magic Johnson) agit sur les consciences. On préfère regarder ce qu’il se passe sur les parquets outre-Atlantique. Trente-et-un an plus tard, le constat est le même : la NBA continue de déchaîner les passions hors de ses frontières.

Un soft power à la sauce Stern

C’était l’un des objectifs clairement affichés par David Stern – l’ancien commissionnaire de la NBA. L’homme d’affaires à succès voulait exporter sa ligue à l’étranger. Dès 1994, les Warriors de Golden State affrontent donc en match de préparation les Grizzlies de Memphis sur le sol français. Un premier pas vers l’Europe soldé par un franc succès.

Il sera suivi, en 2003, d’un autre appel du pied encore plus obvious comme on dit chez l’oncle Sam. Un match des Spurs de San Antonio et de leur meneur Tony Parker. Le retour de l’enfant prodige à la maison, après un titre et une saison en cours tonitruante.

En 2008 et 2010, Paris continuera d’accueillir des matchs d’exhibition de franchises très suivis. Le Heat de Miami, les New Jersey Nets ou encore les Knicks de New-York, tous fouleront le parquet de Bercy et assoiront définitivement la domination de la NBA sur la ligue française. Un soft power qui rappelle les grandes années de lAmerican way of life.

Puis, dix ans de disette. Où David Stern et son remplaçant Adam Silver sont partis à la conquête des contrées britanniques.

Retour en 2020 donc, avec un match opposant le français Nicolas Batum à la superstar Giannis Antetokounmpo. La billetterie affiche salle comble en quelques minutes. L’amour des Français pour le basket américain a définitivement résisté à l’épreuve du temps.

Match NBA Paris
Eric Bledsoe au duel avec Devonte’ Graham et Nicolas Batum. Bercy 2020.

Un nouveau succès… qui en appellera d’autres !

Le match entre Chicago et Détroit n’a pas encore eu lieu que l’on parle déjà de succès commercial pour la NBA. D’abord, car les billets ont été vendus en seulement quelques minutes. Mais aussi parce que – comme en 2020 – la planète basket ne parle que de ça !

Comme à son habitude, l’organisation a vu les choses en grand. Si la présence de Michael Jordan n’est pas assurée, celle de son ennemi de toujours Isiah Thomas ne fait, en revanche, aucun doute. Joachim Noah et Ben Wallace devraient aussi se trouver dans les travées de l’Accor Arena. D’autres stars planétaires nous feront la surprise de leur présence. Comme en 2020, le spectacle se déroulera aussi en tribune !

Le prix des billets à la revente témoigne mieux que personne de l’engouement autour de l’événement. Ils varient entre 236 euros pour les places les plus hautes jusqu’à 2 359 euros pour les meilleures places. Des prix encore plus hallucinants quand on connaît les résultats sportifs des deux franchises qui s’affronteront…

Mais bien au-delà du côté sportif, c’est toute cette effervescence que la NBA vient chercher à l’étranger. Comme une sorte de diagnostique de l’intérêt que porte un pays à leur ligue. En ce qui concerne la France – dont le premier NBA store a récemment ouvert et fait un carton dans le Ve arrondissement de Paris – il semble que le terrain soit déjà conquis…


Les prolongations…

Daniil Medvedev et Lacoste font la paire ! • Le tennisman russe, actuel 8e au classement ATP, a profité de l’Open d’Australie pour dévoiler son nouveau logo en partenariat avec l’équipementier Lacoste. Une griffe qui fait référence à ses deux passions : le tennis et le gaming. Il rejoint ainsi le club des joueurs qui ont leur propre identité visuelle, après Rafael Nadal, Novak Djokovic ou encore Roger Federer. Belle consécration.

Le CIO a attribué les droits TV pour les prochains JO ! • L’annonce concerne les JO d’hiver de 2026, ceux de 2028 et 2032. L’Union Européenne de Radio-Télévision (UER) et Warner Bros. Discovery (Eurosport) ont remporté l’appel d’offres sur 49 territoires, dont la France. Dans les faits, ce sera bien France TV qui diffusera – comme à son habitude – la majorités des épreuves. Pour Delphine Ernotte, PDG de France Télévisions, cet accord permettra à 1 milliard d’Européens de suivre les jeux.

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