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Parlons sport, pensons business. Zoom sur deux projets de NFTs qui allient sport et collection.
Ce n’est pas une surprise… les NFTs – soit des œuvres d’art numériques infalsifiables – ont fini par envahir le monde du sport. Beaucoup de projets ont vu le jour récemment et réveillent un nouvel intérêt chez les acheteurs de jetons non fongibles.
Les projets NFTs sportifs touchent une corde sensible chez l’acheteur. Celle de la collection. Dans le monde du sport, de tout temps, les fans ont aimé entasser des cartes, des stickers ou autres posters. Pour eux, l’avenir de leur passion s’écrit maintenant en numérique…
Sorare, un album panini 2.0 ?
Vous avez sûrement déjà entendu parler de Sorare. Ces cartes virtuelles que les uns et les autres s’arrachent. Un projet pour les fans de football, et soutenu par des footballeurs. Dans cette blockchain, le but vise à créer l’équipe la plus performante et rare. Les plus grands clubs, ainsi que les ligues les plus prestigieuses ont cédé leur licence à l’entreprise à l’origine du projet. Il est donc possible d’acheter, sur un immense marché des transferts, toutes les nouvelles stars du ballon rond.
La valeur ajoutée par rapport à un album panini classique ? la possibilité de remporter des compétitions grâce à son équipe. Il en existe plusieurs, selon les championnats ou d’autres critères (âge, nationalité, etc.). La compétition se remporte grâce à la rareté des joueurs et leurs performances sur le terrain. Pour les connaisseurs, l’équivalent de « Mon petit gazon » en version améliorée… et payante !
Et sur le plan financier, le projet Sorare affole les compteurs. Car les cartes dites uniques (qui n’existent qu’en un seul exemplaire) atteignent des montants pharamineux. Erling Haaland, l’international norvégien qui évolue à Manchester City, pourrait se vanter d’avoir la carte la plus chère de l’histoire du jeu, à 265 ethereums. Soit 610 000 euros au moment de l’achat. Gavi, Kimmich, Vinicius Jr et Mbappé complètent le classement avec leurs cartes uniques vendues entre 238 000 et 395 000 euros. Rien que ça !
NBA Top Shot, posséder des moments historiques de la grande ligue
Tout fan de sport qui se respecte a en mémoire des actions iconiques qui l’ont marqué dans sa jeunesse. En NBA, là où le storytelling – et la starification des icônes – apparaît comme le fonds de commerce de la grande ligue, le projet était tout trouvé. Encore fallait-il se lancer. NBA Top Shot l’a fait. Une plate-forme de NFTs qui offre la possibilité aux utilisateurs d’acheter des actions de jeu qui ont marqué la NBA moderne.
En tête de la liste des ventes, le dunk de Lebron James en finale contre le Heat de Miami en 2020. Cette année-là, celui qu’on appelle « le King » s’était chargé d’une mission. Celle de faire remporter le titre aux Lakers en hommage à Kobe Bryant, décédé tragiquement quelques mois plus tôt.
Symbolique autant qu’historique, cette action de James a séduit un acheteur prêt à payer 230 000 dollars pour s’offrir l’extrait en NFT. Lebron occupe également quatre des cinq premières places du classement des ventes records. Joueur plus que jamais bankable…
Mais le marché pourrait encore être chamboulé si les créateurs du projet décidaient d’élargir leur offre. Les actions de jeu qui ont marqué les années 1980, 1990, 2000 pourraient atteindre de nouveaux records de prix. Le crossover d’Allen Iverson sur Tyronn Lue, ou encore le shoot victorieux de Michael Jordan pour enterrer le Jazz de l’Utah en 1998 sont de bons exemples. Pour sûr, les collectionneurs s’arracheraient ces morceaux d’histoire à prix d’or…
Les prolongations…
Kia & Open d’Australie, l’union qui n’en finit plus ! • Partenaire du tournoi depuis 2002, le constructeur automobile vient de prolonger son contrat de cinq nouvelles années. La griffe Kia ornera donc les courts du grand chelem jusqu’en 2028. Une annonce faite en présence de Rafael Nadal, athlète officiel de la marque. Pour l’édition 2023, le constructeur fournira des modèles 100 % électriques pour transporter tous les joueurs, leurs staffs et les officiels.
No more red pour Arsenal • Le fléau des attaques au couteau continue et inquiète dans les plus hautes sphères londoniennes. Pour tenter d’enrayer ce phénomène le club des gunners et son équipementier Adidas ont créé un maillot spécial, usité à une seule occasion lors d’un match de FA Cup contre Nottingham Forest. L’habituel rouge – symbole d’Arsenal – a laissé place à un blanc immaculé. Le maillot n’est pas disponible à la vente, il faudra faire du bénévolat dans une association partenaire de la campagne pour le recevoir. Une fois n’est pas coutume, Londres n’est ni bleue ni rouge, London is white.