Comment être optimiste quand tout va mal ?

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En cette fin d’année où les Français hésitent entre peur légitime du terrorisme et courage de ne rien céder à ceux qui menacent leur liberté, il est permis de se demander si être optimiste n’est pas une forme de folie douce dans un monde où tout semble aller mal. Ma conviction profonde est que la vraie folie consiste plutôt à se laisser entraîner sur le terrain glissant de la peur et du pessimisme ambiant, qui sont toujours une forme de lâcheté et d’abandon.

L’essentiel est de rester fort, même dans l’adversité. Le psychiatre Viktor Frankl, dont les parents, le frère et l’épouse enceinte ont péri dans les camps de concentration, rappelle dans l’un de ses livres que les Nazis y avaient un pouvoir absolu sur les prisonniers. Leur alimentation, leur sommeil, leur santé, leur activité et leur vie. La seule chose qu’ils ne contrôlaient pas était la façon dont leurs victimes réagissaient à ces tortures et trouvaient au fond d’eux les moyens d’y survivre.

Non seulement il est possible de voir la vie du bon côté, mais c’est pour moi une obligation morale dans un monde qui n’a jamais été tout à la fois aussi menaçant qu’excitant ! Il ne s’agit pas d’égoïsme, mais plutôt de solidarité et d’empathie. Quiconque pratique la plongée sous-marine sait que l’on enseigne aux débutants à insuffler le maximum d’air possible avant de porter secours à un plongeur en difficulté et de lui donner l’air restant dans sa bouteille d’oxygène. Quand on est bien dans sa tête et dans sa vie, transmettre son état d’esprit positif à ceux qui souffrent ou qui doutent est un devoir impératif et non négociable.

Evacuons un instant de notre esprit la montée de l’Islamisme radical et les menaces qu’il va durablement faire peser sur notre quotidien, et rappelons-nous que tout est aujourd’hui possible pour qui sait rêver grand, avoir de l’ambition et accepter de l’assumer. Il est indispensable de le rappeler chaque jour autour de nous. Jamais le contexte n’a été aussi favorable pour s’affranchir de nos liens de subordination, en même temps que des règles de la vieille économie ou des croyances anciennes. Chacun de nous peut agir… et découvrir sa propre capacité d’entraînement. Puisque plus rien n’est prévisible, tout est à inventer. Alors oublions nos peurs et profitons de cette nouvelle année pour rester (ou devenir) entrepreneurs de nos vies !

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