Aimer sa boîte, c’est se protéger !

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Un nouveau virus est apparu en février 2020, une pandémie désarçonnant scientifiques et politiques sur tous les plans ou presque. La cacophonie et l’ultracrépidarianisme accompagnent la litanie des chiffres morbides. Les débats des chaînes d’info se révèlent aussi incertains que les experts attirés par la lumière, qui sont tout de même péremptoires dans un élan de « tout à l’ego » ! Notre Président de la République déclare la guerre à un ennemi invisible. Les entreprises sont atteintes…

Été 2020 : la première vague est passée ? Il faut relancer l’économie pour éviter les raisins de la colère. Mais les vacances, c’est sacré : on oublie tout et on peut faire enfin la fête ! Le virus Sars-CoV-2 ne prend pas de vacances.
Automne 2020 : la crise économique et sociale prend le dessus. Combattre les deux semble tenir de l’impossible résolution d’une équation à une ligne et deux inconnues. Pourtant, il nous faut « vivre avec », c’est-à-dire trouver un équilibre subtil entre la prise de risque et le travail…

Nous connaissons aussi un bouleversement individuel par rapport à l’activité économique. J’ai entendu des patients non seulement impatients de retrouver leur boîte, leur entreprise, mais aussi prêts plus que jamais à se battre pour elle. Pas se battre n’importe comment, non ! Avec des gestes barrières et des masques afin de relancer l’activité de leur boîte.
Ils avaient pour la plupart initialement mésestimé l’importance de ce pilier fondamental de leur quotidien de leur avenir.

Au début, chacun se terrait et bénissait le télétravail. Puis peu à peu, l’angoisse est montée avec la perte des relations directes entre collègues et l’avenir économique incertain.
Se protéger, protéger les autres n’était pas qu’une histoire de masques et de mains à laver. Il fallait protéger sa boîte !

C’est pour cela que la Fête des Entreprises doit se tenir et être plus que jamais célébrée : meilleur remède, meilleur anxiolytique face aux incertitudes professionnelles de demain.
Défendre sa boîte, aimer sa boîte, c’est se protéger. Et cette protection, ensemble, est le meilleur antidote contre les inquiétudes envahissantes, les insomnies, les dépressions. Au sein de son entreprise on doit aussi retrouver créativité, innovation et ambition économiques. Rire, réfléchir, créer, travailler et vivre avec. Plus que jamais, aimer sa boîte c’est aimer la vie : Les quatre saisons de la vie, ensemble.

William Lowenstein
interniste et addictologue, Président de SOS-Addictions

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