Être ou ne (plus) être ?

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Plus que jamais, les êtres humains ont démontré une formidable capacité d’adaptation en intégrant avec une grande agilité des outils technologiques pour continuer à faire du mieux possible ce qu’ils faisaient. Notre rapport au travail s’en est trouvé profondément modifié, et ce qui aurait pris une décennie s’est considérablement accéléré par la pandémie. Il s’agit d’une magnifique expression de notre « instinct de survie » qui a montré son efficacité dans le temps court face à une situation d’urgence.

Mais cette évolution en accéléré nous place en un point où la nécessité d’avancer rencontre les dangers liés au trajet lui-même. Indépendamment de la pandémie, beaucoup de dégâts sont à relever : détérioration des conditions de travail, culture de l’urgence, promotion de l’immédiateté, surabondance d’information…

Nous sommes donc dans un équilibre instable. Notre société et nos organisations doivent rattraper le retard lié à la propulsion soudaine de l’homme et de ses nouveaux outils. Il ne s’agit donc pas de « transposer » mais de « transformer » pour que le numérique aide à tourner la page du taylorisme et de ses systèmes pyramidaux, pour libérer l’entreprise sur des modèles plus souples, plus autonomes, plus sociaux, là où le meilleur de l’humain pourra s’exprimer : savoir être, créativité, capacités sociales… Autant d’attributs de l’être que la technologie ne porte pas encore, et que nos organisations « transformées » doivent permettre de promouvoir. Là est (toute) la question…

Patrick Abensour, Corporate Vice-Président, Prodware Group

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