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Le SUV coupé Volvo inaugure la nouvelle feuille de route du constructeur qui vise le tout électrique dans sa gamme à horizon 2030.
Volvo nous a habitué·es à se positionner dans le champ sociétal en prenant, par exemple, position avec emphase sur la thématique de la sécurité individuelle et collective. Objectifs zéro mort et zéro blessé grave dans les Volvo de nouvelle génération, affirme ainsi le constructeur.
Il récidive avec son engagement climatique en déclarant vouloir devenir « climatiquement neutre » d’ici à 2040 et ne produire plus que des véhicules électriques à partir de 2030. La gamme a été drastiquement recentrée (plus que 8 modèles en France, en excluant les haut de gamme berline et break 90) et entièrement déclinée en mode hybride (micro ou rechargeable). Le « petit » SUV XC40 a été électrifié tandis que le premier véhicule purement électrique est sorti sur le marché à la fin de l’année dernière. Ce cross-over de nouvelle génération baptisé C40 Recharge, un XC40 coupé, est d’abord apparu dans une première version unique avec une finition suréquipée, la First Edition, deux moteurs électriques (un sur chaque essieu) pour quatre roues motrices, au total une puissance de 408 chevaux. Conséquence : une facture salée (plus de 62 000 euros ramenés à presque 58 000 euros grâce à une ristourne de 4 % du constructeur pour que ses acheteur·es français·es empochent le bonus fiscal de 2 000 euros).
Tarif réduit
Le nouveau C40 Recharge est désormais disponible avec trois finitions et une version à moteur unique à l’avant de 231 ch pour un prix d’entrée de gamme plus raisonnable (46 800 euros).
Moins futuriste que ses concurrents coréens (Kia EV6 et Hyundai Ioniq5), le C40 Recharge est une belle machine imposante, très large (plus de 2 mètres) et donc un peu encombrante en ville, très confortable et pétrie de qualités routières à commencer par sa relative sobriété en watts et son autonomie réelle (autour de 400 kilomètres).
Cousin du XC40, ce SUV coupé partage avec lui sa plate-forme technique et son habitacle et quelques traits esthétiques (même calandre fermée). Il bénéficie d’un joli look arrière à défaut d’un profil de rêve.
S’il est plutôt bien équipé, il manque excessivement de glamour (une constante Volvo pourtant) et souffre de certaines lacunes (pas d’affichage tête haute, pas de système de stationnement automatique, pas de verrouillage déverrouillage à distance, pas de connexion sans fil de l’Apple carplay dans une logique très Google addict…).
Très puissant (un couple de 660 nm), le C40 demande un temps d’apprentissage pour les manœuvres en ville pour doser l’accélération. Le système permanent de régénération en décélérant est en outre si efficace qu’il stoppe l’auto sans freiner en circuit urbain. Hélas il n’est pas modulable et son activation-désactivation suppose de passer par l’écran central (vive les commandes toutes bêtes à bouton !).
