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Renault dote sa gamme SUV d’un modèle coupé pour rouler sur les plates-bandes germaniques avec une motorisation hybride qui devrait séduire.
C’est la mode ! Désormais, les SUV se déclinent en version « coupé ». Les constructeurs allemands – Mercedes, BMW – ont ouvert la voie, suivis de leurs compatriotes du groupe Volkswagen. Renault rejoint le peloton avec son Arkana. Ce joli rejeton de la nouvelle ère Luca DeMeo, le nouveau président du groupe Renault, a été conçu sur la base de la plate-forme étirée du petit Captur. Fabriqué chez Samsung en Corée du Sud où il a d’abord été commercialisé, puis en Russie avant d’arriver en France, l’Arkana est plus long que le Kadjar (son voisin de gamme) de 8 cm et plus réussi dans son dessin. D’abord proposé avec une motorisation essence (1,3 litre TCe de 140 CV) microhybridée (notre essai) couplé à la boîte EDC, il arrive sur nos routes avec une véritable motorisation hybride E-Tech (TCe 160 de 145 ch) héritée de la Clio et du Captur. Viendra ensuite sans doute un hybride rechargeable. Bien équipé, confortable, joli à regarder, agréable à conduire et plutôt économique pour la consommation de carburant (moins de 7 litres aux 100), l’Arkana ne déclenche pas pour autant un coup de cœur tant il apparaît, comme tous les SUV coupés, d’abord comme un objet marketing. Mais c’est affaire de goût.