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La cinquième génération de la berline intemporelle à l’étoile confirme sa montée en gamme inspirée par la Classe S. Belle et statutaire, élégante et sportive, la Classe C place la barre très haut face à ses rivales germaniques.
S’assoir au volant d’une Mercedes n’est jamais anodin, surtout lorsque cette expérience est rare. Dix-huit mois se sont écoulés depuis notre dernier essai d’un véhicule à l’étoile et le retour à bord est, comme toujours, empreint d’émotion. D’emblée, on est impressionné par la qualité de l’accueil et le sentiment de plénitude qui règne dans l’habitacle de cette nouvelle Classe C. Longtemps ce véhicule a fait office, chez Mercedes, d’entrée de gamme. D’abord sous les atours de la 190 puis à partir de 1993 avec le patronyme alphabétique, jusqu’à l’arrivée en 1997 de la petite Classe A. Depuis, la C n’a cessé de monter en gamme en reprenant, à partir de 2014 avec la quatrième génération, les codes de la prestigieuse Classe S. Cette cinquième génération confirme l’ambition. Comme toujours le niveau de finition est au top, l’équipement et l’ergonomie des commandes une perfection. Affichage tête haute directement dans le pare-brise, reconnaissance des panneaux de limitation de vitesse couplée au régulateur de vitesse adaptatif fonctionnent à la perfection. Les commandes tactiles pour le volume du dispositif média sont intuitives et parfaites. Et que dire de la qualité hallucinante des caméras avant et arrière. Reste la commande du toit ouvrant et du store occultant qui plonge régulièrement le·la conducteur·rice dans un abime de perplexité !
Sur le plan mécanique, la Classe C a d’abord été proposée avec les seules motorisations thermiques, essence et diesel couplée à une micro hybridation ; l’une et l’autre suffisamment puissantes parfaitement servies par la boite auto à 9 rapports 9G-Tronic et extrêmement silencieuses, grâce à l’assistance de l’alterno-démarreur intégré disponible sur les moteurs essence C 200 et diesel C 220 d. À noter que l’hybridation simple et rechargeable fait son apparition sous le capot de la Classe C en cette fin d’année. Dans tous les cas la tenue de route est sans reproche grâce aux quatre roues directionnelles et l’amortissement réglable et adaptatif.
Belle et statutaire, élégante et sportive, parfaitement dessinée aussi bien en berline qu’en break, splendide dans l’habitacle avec un grand écran tactile vertical de 30,2 cm qui trône au centre de la planche de bord et une large dalle numérique qui sert de compteurs. La Classe C de cinquième génération n’est en revanche qu’une stricte quatre places en raison de l’énorme tunnel de transmission qui encombre le plancher arrière central. Autre reproche : la version AMG Line et ses jantes taille basse de 19 pouces frotte systématiquement sur la moindre bosse, ralentisseur et montée de parking souterrain. Y compris à très faible vitesse… ce qui a à la longue demeure gênant. Mieux vaut donc opter pour une finition plus pépère.