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Le constructeur coréen allie glamour futuriste et performances technologique et routière.

 

La tendance est à la voiture électrique accélérée par la transition, tant énergétique que par les prix à la pompe ! Surtout si le réseau national de bornes publiques de chargement parvient enfin à atteindre, avec beaucoup de retard, une dimension suffisante [le nouveau magazine LMedia, GreeniD, consacre l’une de ses thématiques à cette question essentielle de l’équipement en bornes de la voirie communale].

Les constructeurs d’automobile étoffent donc leurs gammes à coups de véhicules purement électriques au côté des modèles hybrides et hybrides rechargeables qui n’ont plus le vent en poupe, écologiquement parlant, car jugés finalement trop polluants.

En matière de véhicules électriques, le·la consommateur·rice-conducteur·rice joue aujourd’hui entre plusieurs scénarios.

  • Acheter un véhicule électrique dérivé d’un modèle thermique et en tout point semblable, à la seule exception de sa motricité. C’est le choix de l’offre du groupe Stellantis qui décline par exemple ses Citroën C4, Peugeot 208, Opel Mokka, Fiat 500 et autres en versions électriques. Ou par Renault avec sa Twingo et ses utilitaires. Avec finalement, souvent, une autonomie réduite et un plaisir de conduite moindre que celui ressenti au volant d’un… engin polluant.
  • Choisir un véhicule proche d’un véhicule thermique mais conçu pour le seul mode électrique. BMW propose ainsi sa gamme i (i3, i4, iX etc.), Mercedes ses EQ, Audi ses e-tron.
  • Enfin, l’acheteur·se adepte des électrons optera pour un véhicule électrique innovant, spécialement conçu pour ce type de motorisation et qui généralement parie sur la créativité esthétique et la modernité. Tesla a ouvert la voie, Nissan a suivi avec la Leaf, de même que Renault, d’abord timidement avec la Zoé, ludiquement avec la Twizy et plus volontairement aujourd’hui avec l’arrivée de la Megane E-Tech, tandis que Nissan lance son Ariya.

D’autres constructeurs se sont montrés d’emblée plus innovants comme le groupe Volkswagen avec ses ID-3 et ID-4, sa Cupra Born. Les coréens Kia et Hyundai avec leurs EV6 et Ioniq5, Hyundai propose même un véhicule à hydrogène, le Nexo.

 

Le pari réussi de Kia

Avec l’EV6, Kia se démarque nettement et réussit un carton plein en proposant un véhicule très abouti à la fois sur le plan esthétique et technologique. Élu « Voiture européenne de l’année 2022 » (une première pour le constructeur coréen), et récompensé par le prix Best of the Best au dernier Red Dot Awards (concours international de design), ce superbe crossover bénéficie d’une ligne sportive affirmée et se voit doté d’un gabarit impressionnant. Élaboré comme sa cousine Hyundai Ioniq5 sur la base de la nouvelle plate-forme E-GMP dédiée aux véhicules électriques des deux marques, l’EV6 possède un grand empattement de 2,90 mètres qui dégage une habitabilité géante pour ce type de véhicule, proche de celui d’une limousine (avec, en l’absence de tunnel de transmission, un plancher plat à même d’offrir aux passager·ères arrière une longueur aux jambes de 990 mm !).

Long de 4,68 mètres, ce crossover dispose d’un immense coffre à hayon (490 litres, et jusqu’à 1 300 litres une fois la banquette rabattue) et d’un petit coffre avant de 20 à 52 litres selon la version, idéal pour ranger les câbles de recharge et libérer ainsi de l’espace dans la malle.

 

Look futuriste

À l’extérieur, le look de l’EV6 est sublimé par ses flancs incurvés, ses passages de roues marqués, un pavillon flottant terminé par un spoiler intégré souligné par un bandeau de feux, d’immenses roues de 20 pouces. Et à l’avant, un capot plongeant sculpté qui se termine sur des projecteurs Full LED matriciels. Le parti pris du futurisme façon concept car (poignées de portes affleurantes) est évident. L’habitacle est à l’unisson avec de superbes sièges « relaxation » (sur la finition GT-line) garnis d’un tissu issu de plastique recyclé. La magnifique planche de bord est formée d’un double écran incurvé panoramique de deux fois 12,3 pouces qui accueille le combiné d’instrumentation numérique et le système d’info divertissement. Enfin, cerise sur le gâteau, la vision de la caméra latérale s’affiche sur l’écran de l’instrumentation numérique en actionnant le clignotant pour visualiser les angles morts.

S’y ajoutent un véritable affichage tête haute en réalité augmentée, un sélecteur de rapport de vitesses rotatif idéalement situé sur la console centrale flottante, tout comme le bouton de démarrage, des commandes tactiles du système de climatisation (désembuage, volant chauffant, sièges chauffants et ventilés…), un système semi-automatique de changement de file, la surveillance des véhicules approchants lorsque l’EV6 est arrêté et la possibilité de manœuvrer à distance en utilisant la clé comme télécommande.

Les rares absences d’équipement modernes en sont d’autant plus impardonnables : pas de système de stationnement automatique, de déverrouillage des portières à l’approche ou de connexion sans fil pour intégrer son smartphone (Apple car play ou Android auto).

L’EV6 est quand même une splendide voiture extrêmement agréable à conduire et qui marie confort et sportivité. Il est pour l’heure disponible en version 229 chevaux (en mode propulsion) et 325 ch (avec quatre roues motrices). Une puissance de 585 ch (EV6 GT 4 roues motrices) sera commercialisée au second semestre 2022.

Sa grosse batterie de 77,4 kWh Kia EV6 autorise une autonomie théorique de 528 kilomètres rechargeable à 80 % en seulement 18 minutes (en 800 V). Il est avéré que l’autonomie réelle en ville est appréciable et d’une belle longévité grâce aux diverses technologies de récupération de l’énergie.

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