Le Citroën Berlingo ouvre la voie des ludospaces électriques

Copyright William Crozes @ Continental Productions

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Le Berlingo est le premier à électriser son moteur dans la famille des ludospaces du groupe Stellantis avant les Peugeot eRifter et Opel Combo. De quoi « faire la nique » au nouveau Renault Kangoo qui n’est électrique qu’en version utilitaire.

 

Le groupe Stellantis, lui, passe à l’offensive avec les versions électriques de ses véhicules de loisirs : ëBerlingo chez Citroën, ëRifter chez Peugeot et Combo e-Life chez Opel. Un atout concurrentiel supplémentaire face au nouveau Kangoo qui souffre d’ailleurs de la comparaison avec ses rivaux plus confortables et plus agréables à conduire, bien que moins spacieux. Les essais des versions à moteur thermique Berlingo et Rifter (dont la troisième génération a déjà 4 ans), avaient déjà mis en évidence sur la route cet avantage en s’avérant supérieurs au Kangoo sur bien des points. L’ëBerlingo confirme cette avance. Ce ludospace à zéro rejet de CO2 se révèle extrêmement plaisant : son esthétique « joviale » et son équipement généreux sont identiques à ceux des modèles thermiques avec, notamment, un affichage tête haute en couleur, et les désormais classiques technologies d’aide à la conduite comme le régulateur de vitesse adaptatif, l’alerte au risque de collision, le freinage automatique d’urgence, la reconnaissance des panneaux, etc. Le Berlingo électrique bénéficie également des vertus cardinales du modèle qui fait rimer modularité avec praticité grâce aux trois sièges individuels aux places arrière, escamotables, aux larges portes latérales coulissantes, à un grand volume de coffre (775 litres) doté d’une lunette arrière ouvrante et aux multiples rangements (28 selon le constructeur, nous ne les avons pas comptés) répartis dans l’habitacle. En outre, l’ëBerlingo est disponible version longue – jusqu’à sept personnes à bord.

Seul reproche, comme souvent pour les véhicules électriques, sa faible autonomie : 280 kilomètres avec la batterie de 50 kWh (330 avec la batterie de 75 kWh). C’est peu pour ce moteur de 136 ch. La batterie lithium-ion de 50 kWh se recharge à 80 % en 30 minutes sur une borne de charge rapide jusqu’à 100 kW (comme on trouve sur l’autoroute). Mais il faut patienter 7 heures avec une simple Wallbox monophasée de 7,4 kW que l’on peut faire installer chez soi.

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