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Le constructeur coréen propose lui aussi un crossover électrique d’une grande beauté, cousin de l’EV6 de Kia, sur un registre plus consensuel.
Une même partition, mais deux interprétations. Comme souvent, les deux marques coréennes Kia et Hyundai confrontent leur savoir-faire automobile sur un véhicule commun. L’exercice auquel elles se sont livrées sur le registre de la voiture électrique haut de gamme n’en est que plus remarquable. Le superbe crossover EV6 de Kia empreint de futurisme et de sportivité (lire EcoRéseau Business n° 88 d’avril 2022) laisse la place chez Hyundai à un modèle plus classique baptisé Ioniq 5, d’une rare élégance qui lui aussi attire l’œil. Sa face avant impressionne et son habitacle « haute couture » en cuir blanc confirme son ambition premium.
La planche de bord conserve la technologie avant-gardiste de son cousin avec peut-être une ergonomie moins poussée pour les commandes. Les équipements haut de gamme sont là (affichage tête haute, combiné d’instrumentation numérique, caméra latérale…) mais les lacunes demeurent (absence de système de stationnement automatique, de déverrouillage des portières à l’approche ou de connexion sans fil pour intégrer son smartphone) avec, en sus, un système de verrouillage sans clé incongru (il faut appuyer sur la poignée de portière – avant uniquement – pour déverrouiller, ce qui n’est pas très digital native !).
Évidemment l’autonomie, bien que moindre que celle revendiquée par son cousin Kia, est très en deçà des valeurs annoncées. Elle reste toutefois suffisante car le véhicule se montre somme toute plutôt économe en kilowatts/heure consommés avec pourtant une belle puissance mécanique, là aussi inférieure à celle du Kia : 218 ch (contre 229) en version propulsion, 306 ch (contre 325) en version à transmission intégrale.
