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Michel-Édouard Leclerc brandit la menace d’une inflation à deux chiffres • Michel-Édouard Leclerc semblait fébrile, même inquiet, mardi 8 novembre, au micro de la matinale de RMC. Ce fier breton, qui vient d’ouvrir son premier magasin parisien, à Montparnasse, est un volontariste en diable. Son but affiché : réduire les prix pour les Français, surtout à l’approche des fêtes… MEL en est convaincu : « L’inflation sera à deux chiffres en début d’année. » Pire : « Nous allons vers une récession en 2023. » Leclerc poursuit : « La consommation de viande est en baisse de 7,6 %. Les Français achètent 10 % de moins de crémerie, 14 % de moins de poisson. » Désormais, le grand boutiquier craint la colère en caisses et des mouvements de protestation dans les magasins…
Les cafés Malongo produisent leur nouvelle machine en Vendée • Quel est donc le secret de la Vendée ? Cette fière région française est comme la preuve qu’aucun déclin n’est imparable. Malgré son caractère plutôt rural, le département est au plein-emploi, le dynamisme économique y est vibrionnant, l’industrie prospère. Preuve en est avec la marque Malongo, grand nom du café bio et équitable, qui produit désormais sa nouvelle machine à La-Roche-sur-Yon, ville impériale qui est aussi le chef-lieu vendéen. 320 exemplaires sortent chaque jour du site de production. Un défi économiquement viable : le coût à l’achat est de 119 euros. Belle pioche pour le Fabriqué en France, qui tient ce moment sa grande réunion annuelle, Porte de Versailles !

Hidalgo trahit sa promesse et double la taxe foncière • Les propriétaires parisiens se retrouvent Gros-Jean comme devant. Malgré ce qu’elle a toujours assuré durant sa campagne municipale de 2020, Anne Hidalgo a décidé d’augmenter de 52 % la taxe foncière. L’édile capitale doit en effet combler le trou d’une dette qui se fait béante : plus de 8 milliards d’euros. La première ville de France incapable de boucler son budget… Alors, le contribuable est appelé à la rescousse, et pas qu’un peu. Non contente, Anne Hidalgo rejette la faute sur l’État, qui n’aiderait pas suffisamment Paris à faire face. Que dire alors des petites communes rurales ? Gabriel Attal, ministre du Budget, lui a sèchement répondu : « Comme souvent avec Madame Hidalgo, l’État a bon dos ! L’État ne peut pas combler les problèmes de gestion de la ville de Paris et son absence de réforme de structure. » Pour ne prendre qu’un exemple, le service communication de l’Hôtel-de-Ville est fort de 471 fonctionnaires.
La fable du communiste et du lombric • Revoilà le Ch’ti. Fabien Roussel, le patron du parti communiste, ancien candidat à la présidentielle et actuel député du Nord, s’est lancé dans un grand tour de France. Objectif : s’afficher en héros d’une France populaire, loin des errances de la Nupes. Parler du quotidien, avec les gens, chez eux. Il était en début de semaine en Mayenne, à Laval, pour causer un peu. Face aux 200 personnes qui sont venues l’écouter en cette période non-électorale. Tout y passe : Ukraine, réfugiés, salaires, culture… Et lombrics ! Un homme disserte, à raison, sur l’importance du ver-de-terre. Roussel réplique, trop heureux : « Merci Monsieur ! Les vers de terre sont nos amis, ils sont aussi importants que les abeilles. Si nous voulons conserver des sols riches et fertiles, nous devons les protéger. » Mais stupeur, le brave citoyen s’énerve et quitte la salle, visiblement pas satisfait de la réponse… « Je suis outré, vous êtes hors sol. » Toujours plus qu’un ver-de-terre !
Jeudi 10 novembre, journée noire dans les transports franciliens • Objectif zéro. Zéro métro, zéro RER. C’est le slogan étrange qui fédère les syndicats. Ils s’apprêtent à bloquer, ce jeudi 10 novembre, l’ensemble de la région capitale. « Trafic très fortement perturbé ce jeudi sur l’ensemble du réseau », indique déjà la RATP, craintive face à ce qui vient. CGT-RATP, FO Pôle Traction, Unsa, Solidaires RATP et La Base : voilà la liste des récalcitrants. En jeu, l’augmentation des salaires.