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Le panier anti-inflation va faire son entrée • Autrefois, on parlait du « panier de la ménagère ». Un vocabulaire qui n’est plus tellement d’actualité à l’heure de la parité. Olivia Grégoire, courageuse ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme ; l’a annoncé au micro d’Europe matin. « À partir du mois de mars [et] pour trois mois », ce panier anti-inflation, dont le prix pilote sera garanti par le gouvernement, va soutenir le pouvoir d’achat de tous. Concrètement, il s’agit d’une cinquantaine de produits. Dont du frais et du bio !
Renault dévisse en bourse : la faute à Nissan ? • Moins 3 %. La semaine commence mal pour la marque au Losange. Elle subit la réprimande des marchés. Réaction négative des bourses à l’annonce survenue plus tôt dans le week-end. Renault et Nissan, qui sont liées par un accord négocié jadis par Carlos Ghosn, renforcent encore leur interdépendance. Concrètement, l’une sera l’actionnaire de l’autre, et vice-versa, à hauteur de 15 % du capital. Nissan va également devenir un « actionnaire stratégique » d’Ampere, le futur pôle électrique de Renault.
Vinci fait un geste pour notre pouvoir d’achat • Après les paniers d’Olivia, dont nous vous parlions un peu plus haut, la ristourne Vinci ? L’entreprise, qui possède une bonne partie du réseau autoroutier français, compte faire un geste pour soutenir les automobilistes face à l’inflation. L’aide se centrera sur les trajets courts. La société annonce « bloquer, sur l’ensemble de son réseau, les tarifs de péage de 70 % des trajets de moins de 30 km ». Rappelons que les tarifs Vinci autoroutes augmentent de 4,68 % en moyenne, ce 1er février. Aide ponctuelle pour faire passer une hausse durable ? Notons tout de même l’engagement du groupe dans le tournant vert. Les utilisateurs qui roulent en électrique peuvent demander une réduction de 30 à 40 % de leur abonnement sur le trajet de leur choix.
Le Maire veut dépenser moins • Une cure d’amaigrissement pour l’État ? C’est ce que veut Bruno Le Maire, qui a donné au Journal du Dimanche les premières pistes de son plan de rigueur. Dès le budget 2024, le grand argentier espère parvenir à réaliser de substantielles économies sur le train de vie de la puissance publique. « À la fin du troisième trimestre 2022, la dette française atteint les 113 % de notre richesse nationale. » L’homme du quoi qu’il en coûte s’est soudain mué en garant de la bonne gestion financière… Au théâtre, on appellerait cela un rôle à contre-emploi. Le ministre annonce : « Nous passerons au peigne fin toutes les dépenses publiques : État, collectivités locales, champ social. C’est l’objet de la revue des dépenses que nous engagerons dans les prochains jours ».
Le Brésil et l’Argentine disent non à Kiev • Un non catégorique. Le président Lula, qui se mue peu à peu en figure de proue d’une troisième voie mondiale, refuse la course à l’armement qui est à l’œuvre en Ukraine. Le gouvernement allemand lui demande de fournir des munitions pour les chars Leopard ? Il refuse, arguant « qu’il ne vaut pas la peine de provoquer les Russes ». Son homologue argentin, Alberto Fernandez, déclare pour sa part : espérer la « fin le plus vite possible des hostilités ».