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Le moral des Français·es replonge • Sans surprise, au gré des effets cumulés des retombées de la guerre en Ukraine, l’indicateur de confiance des ménages, publié par l’Insee, retombe. Lequel a ainsi perdu 6 points en mars, pour s’établir à 91. Parmi les principaux facteurs, en lien avec les conséquences du conflit en Ukraine : anticipations de hausse de l’inflation et du chômage, recul de la capacité d’épargne et pessimisme sur le niveau de vie futur plombent la confiance des Français·es. Une tendance présente depuis le début de l’année 2022, qui voit l’optimisme flancher. Pour la troisième mois d’affilée, l’indicateur de confiance des ménages, à 91 donc, se situe en dessous de sa moyenne de longue période (100) et s’approche des plus bas constatés pendant la pandémie.
Sanction pour Google • Une fois n’est pas coutume, le géant du numérique Google a été condamné à une amende par le tribunal de commerce de Paris. Le jugement inflige une amende civile de 2 millions d’euros à la multinationale états-unienne à laquelle la justice française reproche des pratiques commerciales abusives envers les développeurs d’applications mobiles. Dans le détail, Google a imposé ses conditions aux développeurs d’applications et leur a fait signer des clauses « sans négociations effectives ». Cette décision résulte d’une assignation en justice de 2018, par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), sous l’impulsion de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances. Déjà, la DGCCRF reprochait au géant de la tech « d’imposer ses tarifs » aux start-up françaises voulant vendre des applications sur ses plates-formes, et de pouvoir « modifier unilatéralement les contrats ».
Les projets des candidats pas à la hauteur des enjeux du climat, selon The Shift Project • Le climat compte aujourd’hui parmi les premières préoccupations des Français·es. Et les 12 candidat·es à l’élection présidentielle abordent le sujet dans leur programme. Pour évaluer les propositions de chacune et chacun, le think tank cofondé par Jean-Marc Jancovici a demandé à chaque candidat·e de décrire la manière dont il·elle mettrait en œuvre la sortie des énergies fossiles. Et le verdict, consultable dans une analyse rendue publique le 28 mars, est sans appel : les projets ne sont « pas à la hauteur du danger ». Selon l’analyse, les candidat·es « ne prennent au mieux que partiellement la mesure du défi de la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Aucun ne nous semble proposer une stratégie à la hauteur du danger du changement climatique et des risques qui pèsent sur nos approvisionnements en énergie […] Puisque l’énergie est partout, la transition énergétique demande une approche systémique solidement charpentée, c’est-à-dire un plan ». Si The Shift Project relève tout de même les progrès des propositions politiques et certaines propositions concrètes, l’approche globale reste encore trop « superficielle » au goût des expert·es.
Decathlon décide son départ de Russie • La marque française spécialisée dans les articles de sport, détenue par la famille Mulliez, a annoncé la fermeture de ses 60 magasins et la suspension jusqu’à nouvel ordre de ses activités en Russie. « Les conditions d’approvisionnement ne sont plus réunies pour poursuivre son activité en Russie », précise le communiqué. Et pour cause, la plupart des produits vendus par Decathlon dans ce pays sont importés, majoritairement depuis la Chine, et payés en dollars. Le leader mondial de la distribution d’articles de sport a également précisé respecter scrupuleusement les sanctions internationales instaurées contre la Russie, en réaction à la guerre en Ukraine, sans quoi le groupe s’exposerait lui-même à de lourdes sanctions américaines. Pour l’heure, les deux autres grandes enseignes de l’Association familiale Mulliez, Auchan et Leroy Merlin, restent ouvertes malgré la pression économique et publique qui grandit.