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Vague de licenciements dans la tech • Le temps est morose sur la Silicon Valley. Les employés tech des grands groupes comme Google ou Meta voient leur effectif fondre comme neige au soleil californien. En 2022, 160 000 postes de la tech ont été supprimés. Et 2023 repart sur des bases encore plus intensives avec 60 000 suppressions en ce seul mois de janvier. Amazon a coupé 18 000 postes, Google s’apprête à en supprimer 12 000 et l’effet de cascade se lance. Reste à savoir maintenant si ces indices ne représentent qu’un petit trou d’air dans la machine ou bien s’ils se révèlent symptomatiques d’un système qui ralentit dangereusement.
Decathlon à la première place des entreprises françaises les plus engagées • À fond la forme pour le distributeur d’équipement sportif qui truste, pour la deuxième année consécutive, cette première place. Une récompense largement méritée avec ses 3 objectifs affirmés : « développer l’humain », « préserver la nature », « créer de la valeur durable ». Le podium est complété par BlaBlaCar et Carrefour.
L’Espagne cartonne • Le pays de Pedro Sánchez fait figure de nouveau premier de la classe en Europe. Pas de récession en vue pour nos amis d’outre-Pyrénées, et encore mieux : pas de ralentissement de l’économie. L’Espagne enregistre une croissance à 5,5 % en 2022 contre 4,4 % en 2021. Des résultats qui prouvent que leurs décisions – drastiques – en matière d’énergie étaient les bons. Admirable ! Surtout lorsqu’on voit d’autres pays pratiquer le statu quo et s’enliser dans une spirale économique négative…
Le moral des ménages en baisse • Mois de janvier oblige… les Français n’ont pas le cœur à sourire ! Le Blue Monday (le jour le plus déprimant, calculé cette année au lundi 16 janvier) en est le symptôme matériel, mais c’est bien tout l’ensemble du premier mois de l’année qui déprime nos concitoyens. Situation financière, opportunité d’épargner, niveau de vie en France et crainte du chômage, voilà les indicateurs que prend en compte l’Insee pour décrire l’atmosphère du pays. L’indice plafonne à 80 en cette période, 20 points en dessous de la moyenne sur toute l’année.
Chevron sur le toit du monde • Le pétrole a encore de beaux jours… En tout cas, la majore pétrolière américaine Chevron a dégagé 35,5 milliards de bénéfices sur l’année écoulée. Plus du double qu’en 2021. Grâce notamment – ou à cause – de la flambée du prix du brut. Le baril s’est vendu 78 dollars en moyenne en 2022, soit 4 de plus qu’en 2021. À qui profite la crise ? Voilà peut-être un indice.