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Augmentation de capital pour EDF • Le groupe de production et de fourniture d’électricité s’apprête à lancer une grande manœuvre d’augmentation de son capital de plus de 3 milliards d’euros. Une opération à laquelle l’État, actionnaire majoritaire à 84 %, participera à hauteur de 2,7 milliards d’euros. Et qui vise un renforcement concret des finances d’EDF, pendant un exercice 2022 anticipé comme particulièrement rude pour le groupe. Et pour cause, le groupe anticipe un plongeon de ses performances cette année, notamment face à la basse sans précédent de sa production nucléaire en raison de problèmes techniques de plusieurs centrales. Aussi, l’État a mis financièrement à contribution EDF pour financer le blocage des tarifs de l’électricité. La vaste levée de fonds arrive donc à point nommé : « L’augmentation de capital que nous lançons aujourd’hui permettra au groupe de renforcer sa structure bilancielle dans le contexte des événements de début 2022, et de poursuivre sa stratégie CAP 2030 », a indiqué le PDG du groupe Jean-Bernard Lévy dans un communiqué.
Macron promet de nouvelles baisses d’impôts • L’heure est aux promesses de campagne et à la séduction électorale. C’est désormais en candidat enfin officiel à sa propre succession qu’Emmanuel Macron annonce de nouvelles baisses d’impôts s’il est réélu. Montant de la promesse : 15 milliards d’euros de baisse, notamment par une hausse de l’abattement pour les droits de succession et surtout une énième diminution des impôts de production des entreprises. Aussi, le président sortant a réaffirmé sa promesse de suppression de la redevance audiovisuelle et défend une réforme qui doit « permettre de transmettre le fruit de son travail », en allégeant la taxation sur les droits de succession. Des promesses qui vont à l’encontre des propositions de plusieurs économistes et de la commission Tirole-Blanchard, pourtant installée par Emmanuel Macron et qui préconisait une remise à plat du système français de fiscalité des successions.
La taxe carbone se pointe • Après moult discussions, les 27 ministres des Finances de l’Union ont trouvé un accord sur les orientations générales du règlement pour une taxe carbone aux frontières de l’espace communautaire, un serpent de mer évoqué depuis la présidence de Jacques Chirac. C’était l’un des grands objectifs de la présidence française du Conseil de l’UE. Le « mécanisme d’ajustement carbone aux frontières » (MACF) est donc sur les rails, mais le chemin sera encore long avant l’adoption définitive du règlement européen. Le principe de la taxe : imposer un surcoût aux produits importés en fonction des émissions de CO2 générées. Une tarification qui sera équivalente à celle payée par les entreprises du continent dans le système d’échanges de quotas. Place au Parlement désormais, qui n’a pas encore voté sa position sur le texte et ne devrait pas le faire avant le mois de juin.
myBridgee, la plate-forme des actions solidaires • Avis aux marques et entreprise de quête de sens : l’impact durable et l’implémentation de pratiques RSE et innovantes au service de la croissance passent souvent par une stratégie partenariale forte. Pour mettre en relation les marques et les associations et favoriser la création de partenariats durables, myBridgee propose une plate-forme gratuite et entièrement libre d’accès pour les entreprises, associations et organisme public. Le principe de la plate-forme : regrouper des offres de partenariat, allant du co-branding aux échanges de visibilité en passant par la contribution à des actions solidaires. Le tout pour ouvrir la porte à des démarches éthiques et responsables. Et accélérer la transition des entreprises à coups de projets vertueux, tout en générant de nouveaux leviers de croissance à impact positif sur la société. Après un lancement en novembre 2021, la plate-forme fédère déjà 110 entreprises et associations autour de plus de 120 offres de partenariats en ligne. Plus d’informations ici.